[Info-Google] [Libération] [Le Monde] [Le Nouvel Observateur] [RFI] [Yahoo/image] [Yahoo-Info]

  Syrie
Répression AntiKurdes

Répression antikurdes en Syrie

Le président syrien en Arabie saoudite


RYAD, 17 mars (AFP) - 17h24 - Le président syrien Bachar Al-Assad est arrivé à Ryad mercredi et a aussitôt rencontré le prince héritier Abdallah, avec lequel il devait évoquer les heurts meurtriers en Syrie opposant la minorité Kurde aux forces de l'ordre et tribus arabes, selon une source diplomatique syrienne.

L'agence officielle saoudienne SPA a rapporté que M. Assad avait évoqué avec le prince héritier "la situation sur les scènes arabe, islamique et internationale, en particulier les développements de la question palestinienne et en Irak".

Mais une source diplomatique syrienne a indiqué à l'AFP que les deux dirigeants devaient aussi examiner "les derniers développements en Syrie", en référence aux violences qui ont coûté la vie à trente Kurdes dans le nord du pays depuis le 12 mars.

Le gouvernement syrien a attribué les troubles, qu'il qualifie d'"actes de sabotage et de sédition", à des éléments infiltrés, alors que des responsables kurdes accusent les autorités de Damas d'encourager les tribus arabes du nord à prendre les armes contre eux.

Le gouvernement saoudien a dénoncé lundi "les actes de violence et de sabotage déplorables" en Syrie et émis l'espoir que "la sécurité, la stabilité et la prospérité seraient préservées" dans le pays.

M. Assad, qui devait séjourner quelques heures à Ryad, devait aussi parler du sommet arabe prévu les 29 et 30 mars à Tunis, qui doit se pencher sur une restructuration de la Ligue arabe et sur les perspectives de réformes dans les pays arabes.

Les Etats-Unis souhaitent faire adopter un projet de soutien aux réformes démocratiques, intitulé "Initiative pour le Grand Moyen-Orient", lors du sommet du G8 en juin.

Ce projet, qui a été rejeté par Ryad, Damas et Le Caire, consiste en un ensemble d'incitations à des réformes devant promouvoir la liberté de la presse et d'expression politique, le droits des femmes ou l'économie de marché, ainsi que des réformes dans l'enseignement.