Article publié le 21 août 2006
Saddam Hussein et six de ses officiers supérieurs ont refusé de plaider coupable ou non coupable, lundi à Bagdad, où s’est ouvert le procès de leurs opérations dites al-Anfal (Butin de guerre d’après le titre de la huitième sourate du Coran),qui auraient provoqué en 1987 et 1988 la mort de plus de 100 000 Kurdes. L’ancien président irakien et ses collaborateurs sont accusés de génocide, crimes de guerre et crimes contre l’humanité, pour avoir utilisé des armes chimiques et avoir ordonné l’exécution massive de civils. Il s’agit du deuxième procès ouvert à l’encontre de Saddam Hussein et des principaux dirigeants de l’ancien régime irakien renversé en 2003 par l’intervention militaire américaine.
22 août 2006
Saddam Hussein a été confronté à ses premiers accusateurs, qui ont détaillé la sanglante répression menée contre le peuple kurde.
(RV- mardi 22 août 2006) Saddam Hussein et ses six co-accusés comparaissent depuis lundi devant le haut tribunal pénal irakien pour le massacre de dizaines de milliers de Kurdes perpétré dans le Nord de l’Irak en 1988, en pleine guerre Iran-Irak.
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21 août 2006 à 07h41
Alors que le verdict de son premier procès pour le massacre de chiites doit être rendu le 16 octobre, l'ex-dictateur irakien est jugé pour "génocide" contre les Kurdes en 1987 et 1988 dans le cadre de l'opération "Anfal".
Radio-France International
Jérom Bastion - Istanbul, 7 août 2006 - 05h30 - 06h00 TU
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