Mardi 17 juillet 2007 | Alain Campiotti, Sivas
Les Turcs se rendent aux urnes dimanche pour tenter de résoudre une crise politique majeure. Au même moment, l'armée tonne contre les Kurdes qui ont repris les armes dans le sud-est. Reportage dans l'épicentre anatolien, à Sivas
Ebranlé par la mort de quinze soldats tués ces derniers jours par les séparatistes kurdes, le gouvernement turc a décidé, mardi 9 octobre, de brandir la menace d'une opération transfrontalière en Irak contre les bases du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).
Jeudi 18 octobre 2007 | propos recueillis par Isabelle Tallec
Le parlement turc a donné son aval, mercredi, à d'éventuelles incursions contre les Kurdes dans le Nord de l'Irak. Quelles raisons sous-tendent le choix de cette option militaire? Le point de vue de Kendal Nezan, président de l'Institut kurde de Paris, lui-même originaire de Turquie.
15 janvier 2008 | Cécile Hennion
Le "projet national" signé, dimanche 13 janvier, à Bagdad, par une alliance de 150 députés irakiens issus de douze partis de tous bords n'est pas "officiellement" dirigé contre le gouvernement autonome du Kurdistan. Mais personne ne s'y est trompé. En réclamant le règlement du statut de la ville stratégique de Kirkouk sur la base d'un consensus politique au sein du Parlement, et que la signature des accords pétroliers soit réservée au seul gouvernement de Bagdad, ce document vise les intérêts des Kurdes d'Irak.
4 octobre 2008
Les escarmouches sont fréquentes entre soldats turcs et rebelles kurdes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK). Mais l'affrontement de vendredi, le plus violent depuis un an, a forcé le premier ministre turc Tayyip Erdogan à couper court à une visite officielle au Turkménistan pour superviser la riposte.
12 juin 2007 | Correspondant à Istanbul, Jérôme Bastion
A l'approche des élections législatives, le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, s'est clairement opposé, mardi 12 juin, à une incursion militaire turque dans le nord de l'Irak contre les bases des rebelles kurdes, prenant le risque de se couper de l'armée qui y est favorable. Recep Tayyip Erdogan s'exprimait juste avant une réunion des dirigeants civils et militaires du pays consacrée aux mesures à prendre contre les séparatistes kurdes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, interdit) qui ont intensifié leurs attaques en Turquie avant le scrutin du 22 juillet.
Mardi 21 août 2007 | Par A.V. avec AFP et Reuters
Le cousin de Saddam Hussein ainsi que 14 autres accusés répondent à partir de ce mardi d'accusations de tortures et d'exécutions de chiites en 1991.