2 janvier 2007
par Nicolas Sarkozy
J'aurais aimé saluer dans le procès de Saddam Hussein une étape marquante de la démocratisation de l'Irak. Malheureusement, l'exécution de l'ex-dictateur irakien jette le trouble sur un événement qui aurait dû être positif pour la reconstruction de ce pays martyrisé. D'abord, il faut reconnaître avec satisfaction que Saddam Hussein a été jugé.
30 décembre 2006
Jusqu'au bout, Saddam Hussein a cru ou feint de croire qu'il était encore, dans sa prison, le président de l'Irak. Jusqu'au bout, il a cru ou feint de croire qu'il était victime d'une machination américaine dont des centaines de citoyens irakiens qui témoignaient contre lui n'étaient que les instruments. Jusques et y compris après sa condamnation à la peine de mort, le 5 novembre 2006, quand, dans une "lettre au peuple irakien", il a dit accepter la mort en "martyr" et se "sacrifier" pour son peuple.
"La Cour d'appel du Haut Tribunal pénal a ratifié le verdict d'exécution de Saddam Hussein", a déclaré, mardi 26 décembre, un porte-parole de l'institution, Raëd Jouy.
BAGDAD (Reuters) - Saddam Hussein a déclaré qu'il assumerait "avec honneur" la responsabilité de toute attaque conventionnelle ou chimique durant la guerre contre l'Iran. Il conteste en revanche les accusations selon lesquelles il aurait ordonné de tels bombardements sur des Irakiens.
mardi 19 décembre 2006
OPINION : André Poupart,
Professeur honoraire, Faculté de droit, Université de Montréal
Les États-Unis se sont lancés de façon présomptueuse, c'est-à-dire avec arrogance, dans une aventure unilatérale dont ils n'ont pas mesuré les implications et les conséquences.
lun. déc. 11, 2006 8:50 CST par Yves Clarisse
BRUXELLES (Reuters) - L'Union européenne est parvenue lundi à présenter un front uni pour ralentir les négociations d'adhésion de la Turquie afin de sanctionner son refus d'ouvrir ses ports et aéroports aux Chypriotes grecs.
10 décembre 2006 Par Nicolas LANDRU à Tbilissi
« Centre international kurde de culture et d’information » annonce l’entrée d’un sous-sol, dans une ruelle des pentes de Mtatsminda, à Tbilissi. Dans les locaux, si une partie de la communauté se réunit les jours de fêtes, la gardienne Erika Mouradian est souvent seule. Cette fois-ci, l’attente de musiciens devant venir d’Arménie pour animer le centre aura été vaine. Visible et active à l’époque soviétique, la communauté kurde yézide de Tbilissi est aujourd’hui terriblement amoindrie. Déstructurée et divisée, elle est sans doute la minorité la plus fragilisée en Géorgie.