Liberation | Ragip DURAN - Envoyé spécial à Diyarbakir - Reportage
Répression. Après trois mois de combats entre le pouvoir turc et le PKK, le désespoir s’est abattu sur Diyarbakir. Certains habitants ont été expropriés par le pouvoir turc, tandis que d’autres ont vu leur maison détruite.
Diffusée le 01/03/2016 sur la Chaine LCP, Assemblée Nationale.
Face à Daech, des centaines de jeunes femmes kurdes ont pris les armes et se battent tous les jours, en première ligne de front. Armées de leur courage, de leur détermination et de leurs "youyous" elles font fuir les djihadistes.
Qui sont-elles ? Pourquoi se sont-elles engagées dans la guérilla ? Viyan, 25 ans, snipeuse, est l'une des plus jeunes commandantes de la guérilla. Ararat, 25 ans également, est directrice d'un centre d'entraînement. Elle forme les recrues féminines. Toutes deux font partie des "Unités de Protection de la Femme", les brigades féminines de la guérilla kurde (YPJ).
La réalisatrice les a suivies dans leur quotidien, sur le front, dans leurs bases, dans leurs villages natals, pour comprendre les raisons de leur engagement, la réalité de leur combat, les souffrances physiques et morales qu'il implique.
Au-delà de cette guerre d'usure contre les djihadistes, l'engagement dans la guérilla représente aussi pour ces femmes kurdes, privées d'école et mariées jeunes, la seule voie d'émancipation.
LIBÉRATION 02/03/2016 | Par Oriane Verdier, Envoyée spéciale à Kirkouk (Irak)
REPORTAGE
Des forces armées kurdes peshmergas, le 11 janvier à Kirkouk. Photo Marwan Ibrahim. AFP
Frontières. Dans le nord de l’Irak, les peshmergas, qui ont creusé un long fossé autour de cette ville multiethnique pour se protéger de l’Etat islamique, sont soupçonnés de vouloir annexer, à terme, ce territoire au Kurdistan.