Lemonde.fr | Tribune, Collectif
« Sans garantie de justice, de vérité et de liberté, la communauté kurde ne se sentira jamais en sécurité en France et en Europe », estime, dans une tribune au « Monde », un collectif de personnalités politiques et associatives, dont Marine Tondelier et Agit Polat, après la tuerie survenue à Paris le 23 décembre.
Libération | par Charles Delouche-Bertolasi | Mardi 27 Décembre 2022
Si la police et la justice avaient mieux évalué la dangerosité de W.M., les trois personnes abattues à Paris vendredi 23 décembre seraient-elles toujours vivantes ? C’est ce que semblent pointer des articles du Monde et de Mediapart publiés ce mardi, revenant sur les suites de l’attaque au sabre d’un camp de migrant il y a un an menée par ce même homme, suspect de la tuerie raciste de la rue d’Enghien.
France 5 | C dans l'air
"Ce n’est pas un fait divers". Jean-Luc Mélenchon a ainsi titré une note sur son blog publiée ce lundi 26 décembre. Il demande au parquet antiterroriste de se saisir après la fusillade de la rue d’Enghien à Paris, qui a fait trois morts le 23 décembre. Un homme de 69 ans y a ouvert le feu devant un centre culturel kurde avant de reconnaître en garde à vue sa volonté de tuer des étrangers. L'auteur présumé était déjà connu de la police et de la justice, notamment pour une attaque au sabre dans un camps de migrants dans le 12e arrondissement en 2021. Placé en détention provisoire pendant un an, il venait d'être libéré et placé sous contrôle judiciaire avec interdiction de détenir une arme.
Lemonde.fr | Par Christophe Ayad et Allan Kaval(Rome, correspondant)
L’attaque meurtrière de vendredi suscite la colère de la communauté kurde contre l’Etat français, accusé de ne pas l’avoir protégée. Plus qu’un crime raciste isolé, l’hypothèse d’une action de la Turquie lui apparaît comme la plus crédible.
Le Monde | Par Christophe Ayad | 26/12/2022
L’une était une héroïne du mouvement national kurde qui avait combattu l’organisation Etat islamique, les deux autres, un jeune musicien et un retraité. Des trois victimes de la rue d’Enghien, la première était la plus connue.
Une fusillade a eu lieu ce vendredi 23 décembre en fin de matinée devant le siège du Conseil démocratique kurde de France, 16 rue d’Enghien, dans le 10è arrondissement de Paris. Un restaurant kurde, AVESTA, et un salon de coiffure MUNZUR situés en face du CDKF ont également été mitraillés.