Rebonds - lundi 15 janvier 2007
Par Kendal NEZAN, président de l'Institut kurde de Paris
30 décembre 2006
Jusqu'au bout, Saddam Hussein a cru ou feint de croire qu'il était encore, dans sa prison, le président de l'Irak. Jusqu'au bout, il a cru ou feint de croire qu'il était victime d'une machination américaine dont des centaines de citoyens irakiens qui témoignaient contre lui n'étaient que les instruments. Jusques et y compris après sa condamnation à la peine de mort, le 5 novembre 2006, quand, dans une "lettre au peuple irakien", il a dit accepter la mort en "martyr" et se "sacrifier" pour son peuple.