mis à jour le Jeudi 16 mai 2019 à 18h20
SNESUP / FSU | Commnuniqué de presse | Paris le 16/05/2019 | (Syndicat National de l'Enseignement Supérieur)
Depuis trois ans, les « Universitaires pour la paix », signataires d'une pétition intitulée « Nous ne serons pas complices de ce crime » – appelant l’État turc à reprendre les pourparlers de paix et à arrêter les discriminations et agressions de la population kurde de la Turquie – subissent une répression politique féroce de la part du pouvoir politique turc (limogeages de leurs postes d'universitaires, condamnation à des peines de prison allant de 15 mois à 3 ans, etc.).
Enfin, le SNESUP-FSU a sollicité le Ministre des Affaires étrangères, pour qu’il intervienne avec fermeté, auprès du gouvernement turc afin que notre collègue puisse, en toute légitimité, pouvoir sortir de la Turquie et rejoindre son poste sur le territoire français. Il demande au gouvernement français et aux institutions universitaires françaises de poursuivre et d’intensifier leurs interventions pour que les droits de Tuna Altinel, et au-delà ceux de tou.te.s nos collègues et de toutes les victimes de la répression d’État en Turquie, soient respectés.
