L'Irak promet à la Turquie de lutter contre les séparatistes kurdes réfugiés sur son sol


28 septembre 07

Le premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, qui recevait son homologue irakien, Nouri Al-Maliki, mardi 7 août, a annoncé la signature d'une déclaration par laquelle ils s'engagent à unir leurs efforts contre les rebelles kurdes du Parti des travailleurs du Kurdistan de Turquie (PKK) installés dans le nord de l'Irak.


AFP/STR
Lors d'une visite à Ankara, mardi, le premier ministre irakien Nouri Al-Maliki (G) a promis à son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan, qu'il agirait contre les activistes du PKK qui attaquent d'Irak le sud-est de la Turquie.

Le premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, qui recevait son homologue irakien, Nouri Al-Maliki, mardi 7 août, a annoncé la signature d'une déclaration par laquelle ils s'engagent à unir leurs efforts contre les rebelles kurdes du Parti des travailleurs du Kurdistan de Turquie (PKK) installés dans le nord de l'Irak.

Ce mouvement séparatiste – considéré comme terroriste par la Turquie, les Etats-Unis et l'Union européenne – compte, selon Ankara, trois mille cinq cents membres réfugiés au Kurdistan irakien, d'où il mène des attaques contre des cibles militaires dans le sud-est de la Turquie. Attaques qui se sont multipliées depuis le début de l'année.

VERS UN ACCORD ANTITERRORISTE

Le document signé mardi affirme que"les deux premiers ministres ont exprimé leur volonté commune de lutter contre les organisations terroristes, y compris le PKK". Par ailleurs, les deux dirigeants ont redit "leur désir commun de tout mettre en œuvre pour isoler et éradiquer toutes les organisations terroristes d'Irak". Selon une source officielle turque, la prochaine étape serait la venue à Ankara d'une délégation irakienne pour y parachever la rédaction d'un accord antiterroriste qui pourrait être signé d'ici deux mois.

Néanmoins, Ankara est conscient que la situation sécuritaire en Irak, les dissensions intestines du gouvernement irakien limitent la marge de manœuvre de Nouri Al-Maliki. Lequel n'a guère de moyens d'agir dans le nord du pays, où les dirigeants kurdes locaux ne souhaitent pas s'en prendre à d'autres Kurdes.

L'Irak et la Turquie ont également conclu un accord visant à étendre leur coopération énergétique dans le développement et la rénovation des lignes électriques mais aussi dans le domaine de la recherche pétrolière.