
Les réformes demandées par Bruxelles n'ont limité que partiellement le pouvoir des militaires.
La possible arrivée en 2007 au palais de Cankaya, fief laïc, d'un chef de l'Etat sorti des rangs de l'AKP, cristallise cette radicalisation. «Si jamais le premier ministre Erdogan brigue la présidence de la République, il y aura des tensions, assène Gündüz Aktan, directeur du think-tank Asam, proche des cercles militaro-nationalistes. L'armée le mettra en garde gentiment.»
