Des investisseurs du Kurdistan visitent les élevages laitiers

mis à jour le Samedi 4 février 2012 à 15h02

Ouest-france.fr

Alain Réocreux et Aude Roelly, respectivement président de l'association pour le développement des échanges internationaux de produits et techniques agroalimentaires (Adepta) et chargée de développement de la filière élevage avec l'Asie.

Quel est le rôle de l'Adepta ?

Nous voulons montrer ce que peuvent et savent faire les équipementiers français, parce que c'est l'Adepta qui doit présenter le projet d'étable clé en main. Mercredi, nous avons accompagné en Centre Bretagne, une délégation d'investisseurs du Kurdistan irakien. Nous avons conduit Bashir Ababdoulla Mizory, chef ingénieur, responsable du management mécanique de Keraat company et Mohammed Hasakhim, le futur gérant du projet à la découverte d'élevages et d'installations. Pour les équipements, nous avons privilégié ceux de la mission qui est allée au Kurdistan irakien, il y a deux ans.

Quel est le projet de ses investisseurs ?

Tout reste à définir. La seule chose que l'on sache, c'est que ces deux personnes viennent avec l'idée de monter un projet sur des terres disponibles. Mais il n'y a rien de concret. Ils sont encore au stade de la découverte. Pour les vaches, nous avons proposé la race Montbéliarde parce que c'est une race qui s'adapte bien au climat un peu extrême de ce pays. Ensuite, l'institut de l'élevage proposera une étude de faisabilité qui sera déterminante pour la mise en place du projet.

À quoi s'intéressent-ils surtout ?

Ils ont montré beaucoup d'intérêt lors de la visite de l'élevage de montbéliardes du Gaec Hamon à Langast ce matin et à celui du Gaec de Quénéquarc'h, à Plounévez-Quintin, cet après-midi. À Kerflave. Ils se sont longuement penchés sur le matériel et les installations de l'EARL Le Guellec. Ils découvrent en même temps la race montbéliarde, différents types d'alimentation et les différents types de bâtiments.