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Un rebelle kurde tué dans un accrochage, saisie d'explosifs


Samedi 26 juin 2010 à 13h02

ANKARA, 26 juin 2010 (AFP) — Les forces de sécurité turques ont tué un rebelle kurde et saisi des explosifs dans un train de voyageurs, alors que la violence séparatiste kurde ne cesse de croître en Turquie, a-t-on appris samedi de sources concordantes.

Le rebelle kurde a été tué dans la nuit de vendredi à samedi lorsque des supplétifs de l'armée ont échangé des coups de feu avec un groupe de militants du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) dans une région montagneuse de la province de Kars (est), a déclaré l'armée sur son site internet.

Plusieurs militants ont été blessés mais sont parvenus à s'échapper, a déclaré le gouverneur de Kars, Ahmet Kara, à l'agence de presse Anatolie, précisant que l'opération de poursuite des rebelles était toujours en cours samedi.

Le PKK, qui est considéré comme une organisation terroriste par Ankara et de nombreux pays, lutte pour la défense des droits des 15 millions de Kurdes de Turquie, sur une population de 73 millions.

Lors d'un autre incident, les forces de sécurité ont saisi vendredi un sac contenant environ huit kilos de plastic et ont arrêté le propriétaire du sac, lors d'une opération de contrôle à la gare de Malatya (est), selon l'armée.

Le sac a été découvert dans un train de passagers, selon Anatolie.

L'armée n'a pas explicitement indiqué que la personne arrêtée était membre du PKK, mais a fait mention de l'incident dans la section de son site internet consacrée aux opérations contre le PKK.

Les rebelles kurdes ont revendiqué la responsabilité d'un attentat à la bombe qui a tué mardi quatre militaires et une adolescente, la fille d'un soldat, dans un bus qui circulait dans une banlieue d'Istanbul.

La PKK a menacé d'étendre la violence aux grandes villes turques après une série d'attaques meurtrières contre les forces de sécurité ces dernières semaines, dans le sud-est du pays.

Le conflit, qui dure depuis 1984, a fait au moins 45.000 morts, selon les données officielles.

Les informations ci-dessus de l'AFP n'engagent pas la responsabilité de l'Institut kurde de Paris.