Mardi 1 octobre 2024 à 01h43
Bagdad, 30 sept 2024 (AFP) — Trois roquettes ont visé tôt mardi une base accueillant des forces américaines près de l'aéroport international de Bagdad, en Irak, sans faire de victime, ont indiqué à l'AFP deux sources de sécurité.
"La base Victory près de l'aéroport de Bagdad a été visée par trois roquettes, dont deux ont été abattues par les défenses spéciales de la base, tandis que la troisième est tombée près du siège du commandement du Service de lutte contre le terrorisme", a affirmé une source de sécurité.
Une deuxième source de sécurité a confirmé cette information, précisant qu'il n'y avait pas eu de victime et que l'attaque n'avait pas affecté le trafic aérien.
Cette attaque s'est produite dans un contexte de tensions régionales croissantes liées à la guerre entre Israël et le mouvement islamiste Hamas dans la bande de Gaza et son allié chiite Hezbollah au Liban.
Au cours de l'année écoulée, les forces de la coalition dirigée par les États-Unis ont été prises pour cible à des dizaines de reprises par des drones et des tirs de roquettes en Irak et en Syrie.
Les Etats-Unis ont déployé environ 2.500 soldats en Irak et 900 en Syrie dans le cadre de la coalition internationale créée en 2014 pour combattre le groupe jihadiste Etat islamique (EI).
L'EI a pris le contrôle de pans entiers de Syrie et d'Irak à partir de 2014, imposant un règne de terreur avant d'être défait en 2019 par cette coalition internationale.
Depuis la défaite territoriale du groupe, des jihadistes se sont repliés sur le vaste désert syrien et continuent de mener des attaques meurtrières, visant principalement l'armée et les forces dominées par les Kurdes.
Fin août, l'armée américaine et les forces de sécurité irakiennes avaient tué 15 combattants de l'EI lors d'une opération de grande envergure en Irak.
La coalition internationale contre le groupe État islamique va s'achever d'ici un an en Irak, ont annoncé vendredi Washington et Bagdad, mais va poursuivre sa mission en Syrie.
Les informations ci-dessus de l'AFP n'engagent pas la responsabilité de l'Institut kurde de Paris.