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Syrie: une force appuyée par Washington repousse une attaque de l'EI


Samedi 18 août 2018 à 09h39

Beyrouth, 18 août 2018 (AFP) — Une force arabo-kurde appuyée par Washington a repoussé une attaque du groupe jihadiste Etat islamique (EI) contre des bâtiments abritant des soldats américains et français sur un vaste site pétrolier dans l'est de la Syrie, a indiqué samedi une ONG.

L'attaque a visé vendredi soir le champ pétrolier d'Omar, l'un des plus importants de Syrie, dans l'est de la province de Deir Ezzor, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

"L'attaque a visé les bâtiments du champ pétrolier où les forces de la coalition menée par les Etats-Unis et les Forces démocratiques syriennes (FDS)", une alliance de combattants syriens arabes et kurdes, étaient présentes, a précisé le directeur de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane.

Sept jihadistes ont été tués dans les affrontements qui se sont poursuivis jusqu'à l'aube, a-t-il poursuivi. Contacté par l'AFP, ni la coalition internationale ni les FDS n'étaient joignables pour commenter dans l'immédiat.

La coalition internationale regroupe de nombreux pays occidentaux dont la France mais aussi arabes et intervient, principalement par des raids aériens, pour lutter contre l'EI en Syrie et en Irak voisin.

Les FDS ont pris le contrôle du champ pétrolier d'Omar en octobre dernier. "Il s'agit de la plus importante attaque de ce type depuis que les FDS ont repris" ce site, selon M. Abdel Rahmane.

L'EI s'était emparé de vastes territoires en Syrie et en Irak en 2014, mais il les a quasiment tous perdus depuis.

En Syrie, le groupe extrémiste est combattu à la fois par les FDS appuyées par la coalition internationale antijihadistes, mais aussi par les forces du régime de Bachar al-Assad soutenues par la Russie. L'EI n'est plus présent que dans certaines zones désertiques du centre et de l'est du pays.

La guerre en Syrie a débuté en 2011 après la répression de manifestations prodémocratie par le régime. Elle s'est complexifiée au fil des ans avec l'implication de puissances régionales et de pays étrangers ainsi que de groupes jihadistes.

Les informations ci-dessus de l'AFP n'engagent pas la responsabilité de l'Institut kurde de Paris.