Page Précédente

Syrie: Trump veut "intensifier la coopération avec la Turquie"


Mardi 27 mars 2018 à 18h07

Washington, 27 mars 2018 (AFP) — Donald Trump veut "intensifier la coopération avec la Turquie" au sujet du conflit en Syrie, où l'armée turque mène une offensive militaire contre des milices kurdes alliées de Washington, a rapporté mardi la Maison Blanche.

Le président des Etats-Unis a fait part de son intention à son homologue français Emmanuel Macron lors d'une conversation téléphonique mardi.

Ankara a lancé une offensive dans le nord-ouest de la Syrie contre la milice kurde des Unités de protection du peuple (YPG), accusée de "terrorisme" mais alliée des Américains dans la lutte contre les jihadistes du groupe Etat islamique (EI). Malgré les critiques de Washington, les forces turques ont pris un premier bastion des YPG, Afrine, et visent désormais Minbej, autre enclave kurde, où sont stationnées des troupes américaines.

Le sort de Minbej fait l'objet de discussions en coulisses entre diplomates américains et turcs depuis une visite très tendue à Ankara en février de l'ex-secrétaire d'Etat américain Rex Tillerson, qui n'avait pas débouché sur une solution à la crise entre les deux pays alliés au sein de l'Otan.

Donald Trump et Emmanuel Macron ont par ailleurs "exprimé leur soutien à la forte réponse apportée par l'Occident à l'attaque aux armes chimiques de la Russie" contre l'ex-espion russe Sergueï Skripal au Royaume-Uni, selon le communiqué de la Maison Blanche. Les Etats-Unis et les Européens, ainsi que plusieurs autres pays alliés, ont procédé depuis lundi à des expulsions massives et coordonnées de diplomates et agents de renseignement russes.

Enfin, les deux présidents ont évoqué les "pratiques commerciales entre les Etats-Unis et l'Union européenne et les prochaines étapes pour traiter les pratiques commerciales déloyales de la Chine", a ajouté la Maison Blanche, alors que des négociations sont en cours pour éviter une guerre commerciale sino-américaine.

Les informations ci-dessus de l'AFP n'engagent pas la responsabilité de l'Institut kurde de Paris.