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Syrie: la "bataille finale" contre l'EI est lancée (alliance arabo-kurde)


Samedi 9 février 2019 à 17h35

Qamichli (Syrie), 9 fév 2019 (AFP) — Une alliance arabo-kurde soutenue par Washington en Syrie a annoncé samedi avoir lancé sa "bataille finale" pour "éliminer" les jihadistes du groupe Etat islamique (EI) de leur ultime réduit dans l'est du pays en guerre.

"La bataille a commencé", a indiqué à l'AFP un porte-parole des Forces démocratiques syriennes (FDS), Mustefa Bali. "Les forces des FDS ont lancé (...) la bataille décisive pour éliminer ce qui reste des terroristes" de l'EI, a-t-il souligné sur son compte Twitter.

Sur son site Internet, les FDS annoncent "la bataille finale pour éliminer l'organisation terroriste Daech dans le village de Baghouz", utilisant l'acronyme arabe de l'EI.

Les jihadistes de l'EI tiennent encore dans la province de Deir Ezzor un secteur d'environ quatre kilomètres carrés, allant du village de Baghouz à la frontière irakienne, selon les FDS.

Ces derniers jours, toute progression au sol contre ce secteur avait été stoppée, les combattants des FDS sur le terrain assurant que les jihadistes utilisaient des civils comme boucliers humains.

Sur leur site Internet, les FDS expliquent toutefois que "plus de 20.000 civils ont été évacués" ces dix derniers jours.

"Entre 500 et 600 terroristes" se trouveraient encore dans ce réduit, selon le témoignage de personnes qui fuient le secteur, a indiqué à l'AFP M. Bali, ajoutant que plusieurs centaines de civils y seraient encore également.

"La bataille sera terminée dans les jours à venir", a-t-il souligné.

"Les terroristes sont principalement des étrangers. Ces deux derniers mois, la plupart de ceux qui se sont rendus ou qui ont été arrêtés étaient des étrangers", a-t-il ajouté.

Avec le soutien de la coalition internationale emmenée par Washington, les FDS ont lancé en septembre leur offensive contre cet ultime réduit de l'EI, prenant les unes après les autres les localités tenues par les jihadistes.

Les informations ci-dessus de l'AFP n'engagent pas la responsabilité de l'Institut kurde de Paris.