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Syrie : l'EI revendique sa première attaque contre les nouvelles forces gouvernementales


Vendredi 30 mai 2025 à 00h27

Beyrouth (Liban), 29 mai 2025 (AFP) — Le groupe État islamique (EI) a revendiqué jeudi sa première attaque contre les forces des nouvelles autorités syriennes depuis la chute du président Bachar al-Assad, ont déclaré une ONG et SITE Intelligence Group.

Selon SITE, organisme spécialisé dans la surveillance des sites internet islamistes, il s'agit de la première attaque revendiquée par l'EI contre le nouveau gouvernement syrien.

Dans un communiqué relevé par SITE, le groupe Etat islamique affirme avoir déclenché un "dispositif explosif" contre un véhicule des forces armées syriennes dans la province de Sweida (sud).

L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) a affirmé qu'un homme avait été tué et trois membres de la 70e division de l'armée syrienne blessés lorsque leur patrouille a été touchée par une mine terrestre déclenchée à distance mercredi.

L'homme tué accompagnait les forces du gouvernement syrien dans cette zone désertique, selon cette ONG.

Le groupe jihadiste, qui était parvenu à contrôler une vaste zone en Syrie et en Irak, a été défait en Syrie en 2019 par les forces kurdes avec le soutien d'une coalition internationale.

Il maintient toutefois des cellules qui continuent notamment d'attaquer les forces dirigées par les Kurdes dans le nord-est de la Syrie.

Lundi, les autorités syriennes ont annoncé avoir démantelé une cellule de l'EI, lourdement armée, qui se préparait à mener des attaques dans une région proche de Damas.

Une dizaine de jours plus tôt, les forces de sécurité avaient dit avoir arrêté à Alep, deuxième ville du pays, plusieurs membres d'une cellule de l'EI. Un membre des forces de sécurité et trois jihadistes avaient été tués dans l'opération.

Le président américain Donald Trump, qui a rencontré le président intérimaire syrien Ahmad al-Chareh le 14 mai en Arabie saoudite, l'a appelé à "aider les Etats-Unis à empêcher une résurgence de l'EI".

Les informations ci-dessus de l'AFP n'engagent pas la responsabilité de l'Institut kurde de Paris.