Lundi 8 mars 2010 à 15h41
DAMAS, 8 mars 2010 (AFP) — Des organisations de défense des droits de l'Homme en Syrie ont appelé lundi les autorités à "lever l'état d'urgence" en vigueur depuis l'arrivée au pouvoir du parti Baas il y a près d'un demi-siècle.
"Nous appelons le gouvernement syrien à lever l'état d'urgence en vigueur depuis 1963 et à clore le dossier des détenus politiques en les libérant", ont indiqué ces organisations dans un communiqué.
Le communiqué a appelé également le gouvernement "à prendre toutes les mesures pour amender les lois limitant les activités des organisations des droits de l'Homme qui leur interdisent de travailler en public et librement".
Le texte a été signé notamment par l'Observatoire syrien pour les droits de l'Homme (OSDH), la Ligue syrienne de défense des droits de l'Homme, l'Organisation nationale des droits de l'Homme en Syrie ainsi que par le comité kurde pour les droits de l'Homme.
Le communiqué a réclamé aussi "l'annulation des tribunaux d'exception et les jugements émis par ces tribunaux", ainsi que "la promulgation d'une loi sur les partis qui permettrait aux citoyens de participer à la vie politique".
Il a appelé aussi à "cesser toute forme de discrimination à l'encontre des citoyens kurdes et leur permettre de jouir de leur culture et de parler leur langue".
Les informations ci-dessus de l'AFP n'engagent pas la responsabilité de l'Institut kurde de Paris.