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Raid aérien turc contre des caches du PKK dans le nord de l'Irak (armée)


Lundi 2 juillet 2012 à 17h26

ANKARA, 02 juil 2012 (AFP) — Des avions de l'armée turque ont bombardé des repaires de rebelles kurdes dans le nord de l'Irak, en représailles d'une attaque meurtrière dans le sud-est de la Turquie, a indiqué l'armée lundi.

Il s'agit d'un nouveau raid aérien turc après l'attaque par des membres du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) d'un poste de l'armée le 19 juin dernier dans la province de Hakkari, près de la frontière avec l'Irak. Les combats entre soldats turcs et rebelles avaient fait plus de 30 morts.

"Trois cibles appartenant à l'organisation terroriste séparatiste basée de l'autre côté de la frontière au nord de l'Irak dans les zones de Qandil et de Zap ont été frappés (...) par les avions de l'armée de l'air turque", a déclaré l'état-major dans un communiqué en ligne.

Les avions sont retournés sans encombre à leurs bases en Turquie après avoir accompli leur mission avec succès, ajoute le communiqué.

Dans un deuxième communiqué, l'état-major a indiqué que lors d'un précédent bombardement des repaires des rebelles dans cette zone, le 24 juin dernier, 25 membres du PKK avaient été tués et 23 autres blessés.

L'armée affirme avoir cette information de "sources sensibles" dans la zone d'impact.

Huit soldats turcs avaient été tués lors de l'attaque visant un poste avancé le 19 juin. Lors des combats, une trentaine de rebelles avaient été abattus, selon l'armée.

Les rebelles avaient traversé la frontière turque depuis leurs bases du nord de l'Irak pourmener cette attaque.

La province montagneuse de Hakkari, où ont lieu les combats, est régulièrement le théâtre de violences entre forces de sécurité et rebelles kurdes, qui accentuent leurs attaques l'été.

Le PKK, qui a déclenché un conflit armé en 1984, est considéré comme une organisation terroriste par de nombreux pays. En près de 30 ans, le conflit a fait plus de 45.000 morts.

Les informations ci-dessus de l'AFP n'engagent pas la responsabilité de l'Institut kurde de Paris.