Page Précédente

Plusieurs attentats suicide dans le nord de l'Irak, au moins 16 morts


Vendredi 21 octobre 2016 à 08h37

Kirkouk (Irak), 21 oct 2016 (AFP) — Des kamikazes ont attaqué jeudi plusieurs bâtiments de la ville de Kirkouk, ville du nord de l'Irak contrôlée par les forces Kurdes, et d'autres ont tué au moins 16 personnes dans un attentat contre une centrale électrique dans la province du même nom.

Ces attentats n'ont pas été immédiatement revendiqués mais les attaques de type en Irak sont en général perpétrées par les jihadistes du groupe Etat islamique (EI), contre lesquels les forces de sécurité irakiennes et kurdes ont lancé cette semaines une grande offensive pour les chasser de leur bastion de Mossoul (nord).

L'attaque contre la centrale électrique en chantier, perpétrée par trois kamikazes, a eu lieu à 06H00 locales (03H00 GMT) à Dibis, une ville située à 40 km au nord-ouest de Kirkouk, selon le maire de cette localité.

Elle a tué 12 employé irakiens et 4 techniciens iraniens, a aussi indiqué à l'AFP Abdallah Noureddine al-Salehi. C'est une société iranienne qui construisait la centrale.

Un responsable de la police a confirmé ce bilan.

Selon le maire, l'attaque a donné lieu à des affrontements entre les forces de sécurité et les kamikazes, dont un a été tué avant de pouvoir se faire exploser. Les deux autres ont déclenché leur veste explosive lorsqu'ils ont été encerclés.

Quelques heures plus tout tôt, en plein nuit, des hommes armés portant des vestes explosives ont attaqué plusieurs bâtiments gouvernementaux à Kirkourk, une ville multiethnique situé à 240 km au nord de Bagdad et contrôlée par les forces kurdes, selon des sources de sécurité.

Un officier des renseignements kurdes a précisé que quatre kamikazes avaient lancé leur attaque, ciblant en premier lieu le principal quartier général de la police vers 03h00 locales (00H00 GMT)ainsi que des barrages de contrôle et des unités de patrouille.

"Les forces de sécurité ont réussi à tuer un des assaillants, tandis que les trois autres se sont fait exploser", a ajouté cet officier.

Les informations ci-dessus de l'AFP n'engagent pas la responsabilité de l'Institut kurde de Paris.