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Les Kurdes syriens annoncent que trois membres de leur police ont été tués par l'EI


Dimanche 1 juin 2025 à 15h10

Beyrouth (Liban), 1 juin 2025 (AFP) — Les forces de sécurité intérieures kurdes, les Asayish,ont indiqué dimanche que trois de leurs membres ont été tués dans une attaque du groupe jihadiste Etat islamique (EI) dans le nord-est de la Syrie.

L'EI, qui était parvenu à contrôler une vaste zone en Syrie et en Irak, a été défait en Syrie en 2019 par les forces kurdes avec le soutien d'une coalition internationale.

Il maintient toutefois des cellules qui continuent notamment d'attaquer les forces dirigées par les Kurdes dans le nord-est de la Syrie.

Dans un communiqué faisant état d'une "activité croissante" des jihadistes de l'EI, les Asayish ont déclaré qu'"une cellule armée" du groupe avait attaqué "une patrouille de nos forces (..) sur la route reliant Raqqa et Hassaké".

"Un engin explosif télécommandé a été déclenché contre le véhicule de la patrouille, provoquant la mort de trois de nos membres alors qu'ils accomplissaient leur devoir de sécuriser la route et d'assurer la circulation des civils", ont-ils ajouté.

Des "opérations de ratissage et des enquêtes" pour traquer les responsables sont en cours, selon eux.

L'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) a également rapporté une attaque contre des forces kurdes menée par des hommes armés "soupçonnés d'appartenir" à une cellule de l'EI.

L'ONG, basée au Royaume-Uni mais qui dispose d'un vaste réseau de sources à l'intérieur du pays, a précisé que les forces kurdes "accompagnaient un convoi pétrolier" traversant la province de Raqqa à destination "des zones contrôlées par Damas".

Jeudi, l'EI a pour la première fois revendiqué une attaque contre les forces des nouvelles autorités islamistes, qui ont pris le pouvoir en Syrie après avoir renversé l'ex-président Bachar al-Assad.

Le président américain Donald Trump, qui a rencontré le président intérimaire syrien Ahmad al-Chareh le 14 mai en Arabie saoudite, l'a appelé à "aider les Etats-Unis à empêcher une résurgence de l'EI".

Les informations ci-dessus de l'AFP n'engagent pas la responsabilité de l'Institut kurde de Paris.