Page Précédente

Les Gardiens de la Révolution iraniens revendiquent les frappes contre des Kurdes en Irak


Lundi 21 novembre 2022 à 09h16

Téhéran, 21 nov 2022 (AFP) — Les Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de la République islamique d'Iran, ont revendiqué l'attaque contre des groupes d'opposition kurdes iraniens basés au Kurdistan d'Irak voisin.

"Les bases d'entraînement de groupes terroristes séparatistes anti-iraniens, le reste des quartiers généraux de mercenaires de l'arrogance mondiale (Etats-Unis et ses alliés, ndlr) ont été la cible depuis la matinée (lundi) d'une nouvelle série d'attaques de missiles et de drones de la force terrestre des Gardiens de la Révolution", indique un communiqué de cette force.

"Au cours de ces attaques menées dans les régions du nord de l'Irak, notamment (les camps) Jejnikan et Zarguiz et (la ville de) Koy Sanjaq, les terroristes ont été frappés et ont subi de lourdes pertes", ajoute le texte.

Pour sa part, le porte-parole des Affaires étrangères, Nasser Kanani, a déclaré dans sa conférence de presse hebdomadaire que son pays souhaitait que "le territoire irakien ne soit pas utilisé pour menacer la sécurité de l'Iran".

"Nous attendons du gouvernement irakien et des autorités locales de la région du Kurdistan qu'ils assument leurs responsabilités internationales ainsi que les engagements qu'ils ont pris dans les négociations bilatérales avec les autorités iraniennes", a souligné M. Kanani.

"Malheureusement, cela ne s'est pas produit malgré les promesses répétées que nous avons reçues. Aussi le gouvernement iranien a pris des mesures pour protéger ses frontières et la sécurité des citoyens".

Selon le porte-parole iranien, au cours de deux réunions en octobre, "nous avons insisté auprès des autorités irakiennes et de la région du Kurdistan sur le fait que cette région ne devait pas être un lieu de transit de matériel et d'armes pour être utilisés dans des troubles. Jusqu'à présent, ces attentes n'ont pas été satisfaites".

Les informations ci-dessus de l'AFP n'engagent pas la responsabilité de l'Institut kurde de Paris.