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Les forces américaines attaquées 16 fois en Syrie et en Irak depuis le début du mois


Jeudi 26 octobre 2023 à 23h18

Washington, 26 oct 2023 (AFP) — Les forces américaines et leurs alliés ont été la cible d'au moins 16 attaques en Syrie et en Irak depuis le début du mois, a indiqué jeudi le Pentagone en blâmant des "milices soutenues par l'Iran" à l'heure de craintes d'une régionalisation du conflit entre Israël et le Hamas.

Les forces américaines et de la coalition internationale antijihadiste déployées en Irak et en Syrie font l'objet d'attaques de drones et de missiles répétées depuis près d'une semaine dans la foulée de la guerre entre Israël et le Hamas, groupe islamiste palestinien proche de l'Iran.

Depuis le 17 octobre, "les forces américaines et de la coalition ont été attaquées 12 fois en Irak et quatre fois en Syrie", a déclaré jeudi le porte-parole du Pentagone, le général Pat Ryder, précisant que ces attaques ont été menées à la fois par des drones et des roquettes.

La dernière de ces attaques s'est d'ailleurs produite jeudi dans la région autonome du Kurdistan irakien causant des "dommages mineurs à des infrastructures" mais "sans faire de victimes", a ajouté M. Ryder à un groupe de journalistes.

Le groupe qui se dit à l'origine de ces attaques de drones en Syrie et en Irak ne revendique pas officiellement d'affiliation à l'Iran, mais Washington affirme que Téhéran est impliqué par procuration et menace de riposter "de manière décisive".

"Nous savons que cela est mené par des milices soutenues par l'Iran et nous considérons par conséquent l'Iran comme responsable de ces groupes", a ajouté ce responsable américain.

Des groupes armés proches de l'Iran ont menacé d'attaquer les bases américaines en raison du soutien de Washington à Israël, en guerre avec le Hamas depuis son offensive sans précédent en sol israélien le 7 octobre, ce qui fait craindre une "forte escalade" contre les forces américaines dans la région, estime le Pentagone.

L'attaque du mouvement islamiste a fait plus de 1.400 morts en Israël, selon les autorités locales, et les représailles israéliennes plus de 7.000 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien contrôlé par le Hamas, majoritairement des civils des deux côtés.

Washington compte environ 900 soldats en Syrie et près de 2.500 en Irak qui combattent l'organisation Etat Islamique et mènent fréquemment des attaques ciblant les jihadistes.

Les informations ci-dessus de l'AFP n'engagent pas la responsabilité de l'Institut kurde de Paris.