Mercredi 23 août 2006 à 16h19
BAGDAD, 23 août 2006 (AFP) — Le procès de l'ancien président Saddam Hussein, accusé de génocide pour les campagnes de répression Anfal au Kurdistan, et de ses six lieutenants, a été ajourné au 11 septembre, à l'issue de la troisième audience mercredi.
Le juge Abdallah al-Ameri, présidant le Haut tribunal pénal irakien, a annoncé que le procès était ajourné au 11 septembre "à la demande des avocats de la défense".
Le procès s'est ouvert lundi et n'a connu que trois audiences, consacrées à la lecture de l'acte d'accusation et aux premiers témoignages à charge, décrivant les bombardements chimiques de villages kurdes en 1987 et 1988.
Lundi, Saddam Hussein et ses six co-accusés, parmi lesquels son cousin Ali Hassan al-Majid, dit "Ali le chimique" pour son goût pour les gaz de combats, ont refusé de plaider coupable ou non coupable, à l'ouverture du procès.
Ils sont accusés d'avor ordonné et mis en oeuvre les campagnes de répression Anfal (butin de guerre, selon le titre de la huitième sourate du Coran), qui auraient fait jusqu'à 180.000 morts au Kurdistan en 1987 et 1988.
Les informations ci-dessus de l'AFP n'engagent pas la responsabilité de l'Institut kurde de Paris.