Samedi 24 mai 2025 à 16h21
Ankara, 24 mai 2025 (AFP) — Le président syrien par intérim, Ahmad al-Chareh a rencontré samedi le président turc Recep Tayyip Erdogan à Istanbul, a indiqué l'agence étatique turque Anadolu sans préciser le contenu de leurs échanges.
Lors de cette rencontre préalablement non annoncée, les deux leaders se sont entretenus pendant plus de deux heures et demi, selon la chaîne d'information privée turque NTV.
Sur les images diffusées par Anadolu, le président turc est vu en train d'accueillir M. al-Chareh à l'entrée du bureau de la présidence à Dolmabahçe, à Istanbul.
"Le président de la République arabe syrienne, M. Ahmad al-Chareh, est arrivé à la tête d'une délégation gouvernementale comprenant le ministre des Affaires étrangères, M. Assaad al-Chaibani et le ministre de la Défense, M. Murhaf Abu Qasrah (...) pour discuter d'un certain nombre de questions communes" avec le président turc, a annoncé sur Telegram la présidence syrienne.
La présidence turque n'a pas encore communiqué les détails de la rencontre.
Les ministres turcs des Affaires étrangères et de la Défense, Hakan Fidan et Yasar Guler, le directeur des services turcs de renseignement, Ibrahim Kalin, ainsi que le président turc des industries de défense, Haluk Görgün ont également participé à la rencontre, selon Anadolu.
Ankara est un ferme soutien du nouveau pouvoir syrien et plaide auprès de la communauté internationale en faveur de la levée des sanctions infligées à Damas du temps de Bachar al-Assad.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a participé mi-mai en ligne à une rencontre à Ryad entre Donald Trump et M. al-Chareh.
M. al-Chareh s'était rendu en avril pour la deuxième fois en Turquie pour participer à un forum diplomatique.
MM. Erdogan et al-Chareh se sont dits déterminés à lutter ensemble contre les menaces terroristes en Syrie. Ankara réclame notamment l'expulsion des combattants kurdes étrangers du Nord-Est syrien, et affirme vouloir aider son voisin à lutter contre le groupe jihadiste Etat islamique (EI).
Les informations ci-dessus de l'AFP n'engagent pas la responsabilité de l'Institut kurde de Paris.