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Le président grec souhaite qu'Ankara fasse respecter les droits fondamentaux


Mercredi 17 mai 2006 à 14h20

STRASBOURG (Parlement Européen), 17 mai 2006 (AFP) — Le président grec Carolos Papoulias a souhaité mercredi que la Turquie, candidate à l'adhésion à l'Union européenne, fasse respecter les droits fondamentaux, notamment des Kurdes.

"Je ne crois pas que la Turquie puisse s'approcher de l'UE en violant le respect des droits fondamentaux, c'est vrai s'agissant des Kurdes mais pas seulement", a-t-il indiqué devant la presse, après une allocution devant le Parlement européen à Strasbourg.

"Ce sont des problèmes qui relèvent du gouvernement turc", a-t-il ajouté, rappelant que l'UE avait "tracé un cadre de principes dans lequel doit évoluer la Turquie".

La Turquie a commencé en octobre 2005 des négociations d'adhésion à l'UE, qui pourraient durer dix ou quinze ans.

Alors que Chypre, dont la partie grecque est membre de l'UE depuis 2004, est très réticente à l'entrée de la Turquie dans l'UE, le président grec a également appelé les Européens à trouver une solution à la division de l'île qui reste "un grave problème".

M. Papoulias a d'autre part estimé qu'il fallait "renforcer le peuple palestinien". "Sa survie est un devoir pour nous tous et si on les déçoit on risque de les diriger vers d'autres écueils ce qui ne serait bon pour personne" a-t-il estimé.

"Le combat du peuple palestinien est un combat juste, sans perdre de vue la nécessité de la sécurité d'Israël", a-t-il ajouté.

Les informations ci-dessus de l'AFP n'engagent pas la responsabilité de l'Institut kurde de Paris.