Page Précédente

L'armée turque a déjoué une nouvelle attaque du PKK (état-major)


Jeudi 25 octobre 2007 à 14h38

ANKARA, 25 oct 2007 (AFP) — L'armée turque a déjoué mardi soir une nouvelle attaque de rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) dans le sud-est de la Turquie, a annoncé jeudi l'état-major, confirmant des informations de presse.

"Plus de trente terroristes ont été neutralisés" au cours de l'affrontement, a précisé l'état-major dans un communiqué.

Selon la presse turque de jeudi, 30 rebelles ont été tués dans l'accrochage.

L'état-major explique qu'"un important groupe de terroristes a été repéré mardi à 22H00 (19H00 GMT) alors qu'il préparait une attaque contre un poste à Yesilova, près de la frontière turco-irakienne", dans la province de Hakkari.

"Le groupe de terroristes a été soumis à un tir nourri d'artillerie, de blindés et d'autres armes lourdes", et les militaires ont continué à tirer en direction des rebelles alors que ceux-ci fuyaient en territoire irakien, poursuit-il.

Le PKK avait attaqué dimanche dans la province de Hakkari une position de l'armée turque près de la frontière irakienne, tuant 12 soldats et en faisant prisonniers huit autres, provoquant de vives tensions entre Ankara et Bagdad.

Dans des accrochages qui ont suivi cette attaque, 34 rebelles ont été tués, selon l'armée.

Des opérations de l'armée contre le PKK étaient par ailleurs en cours jeudi dans la province turque voisine de Sirnak, également limitrophe de l'Irak, a rapporté l'agence de presse Anatolie.

Des troupes disposant d'un soutien aérien et secondées par des "gardiens de villages", une milice kurde soutenant l'Etat turc, ratissaient les monts Incebel, Küpeli, Gabbar et Kato, précise l'agence.

Des chasseurs F-16 venus de la base aérienne de Diyarbakir (sud-est) ont survolé la frontière irakienne, ajoute Anatolie.

Les routes de la région sont constamment contrôlées par des véhicules blindées chargés de détecter des mines alors que le déploiement de nouvelles troupes se poursuit, rapporte l'agence.

Le parlement turc a autorisé la semaine dernière le recours à une intervention armée dans le nord de l'Irak pour contrer le PKK qui utilise cette région comme une base arrière pour ses opérations contre les forces de sécurité dans le sud-est de la Turquie dont la population est en majorité kurde.

Les informations ci-dessus de l'AFP n'engagent pas la responsabilité de l'Institut kurde de Paris.