Mardi 13 mai 2025 à 13h11
Téhéran, 13 mai 2025 (AFP) — Le ministère iranien des Affaires étrangères a salué mardi la dissolution du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), une "étape importante vers le rejet de la violence et le renforcement de la sécurité".
"Nous espérons que l'aboutissement de ce processus contribuera à promouvoir la stabilité et la paix en Turquie et dans la région", a estimé le porte-parole du ministère, Esmaeil Baqaei, dans un communiqué.
Le PKK a annoncé lundi sa dissolution et la fin de plus de quatre décennies d'une lutte armée contre l'Etat turc, qui a fait plus de 40.000 morts.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a salué une "décision importante pour le maintien de la paix et de la fraternité" en Turquie.
Branche dissidente du PKK fondée en 2004, le Parti pour une vie libre au Kurdistan (PJAK) a été activement impliqué dans des opérations contre les forces armées iraniennes au cours des deux dernières décennies.
Il a mené des combats contre les forces iraniennes dans des zones kurdes montagneuses, le long de la frontière irano-irakienne.
Ce groupe armé, qualifié d'organisation terroriste par l'Iran, la Turquie et les Etats-Unis, revendiquait l'autodétermination des Kurdes en Iran.
A l'été 2011, des affrontements entre le PJAK et les Gardiens de la révolution, l'armée idéologique de l'Iran, avaient entraîné la mort de dizaines de membres des Gardiens et de plus de 100 combattants, selon les médias iraniens.
Les informations ci-dessus de l'AFP n'engagent pas la responsabilité de l'Institut kurde de Paris.