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Kurdistan d'Irak: l'ensemble des poste-frontières vers l'Iran a rouvert


Mardi 2 janvier 2018 à 11h57

Souleimaniyeh (Irak), 2 jan 2018 (AFP) — Les trois poste-frontières entre l'Iran et l'Irak situés dans la région autonome du Kurdistan irakien (nord) sont désormais tous opérationnels après la réouverture mardi de deux d'entre eux, ont annoncé des responsables kurdes et iraniens.

Ces trois terminaux transfrontaliers avait été fermés par Téhéran à la demande de Bagdad après la tenue fin septembre d'un référendum d'indépendance dans le Kurdistan irakien, auquel les deux pays étaient fermement opposés.

"A 06H00 (03H00 GMT), nous avons été informés par les Iraniens de l'ouverture du poste-frontière" de Parwezkhan, a indiqué aux journalistes Aram Sayakhan, porte-parole des autorités de ce terminal.

"Une fois les procédures administratives terminées, il a officiellement rouvert à 09H00", a-t-il ajouté.

Cette information a été confirmée à l'AFP par Ahmed Kalari, membre de la chambre de commerce de la province de Souleimaniyeh.

Trois terminaux transfrontaliers relient l'Iran à l'Irak dans le Kurdistan irakien: ceux de Parwezkhan et Bashmaq dans la province de Souleimanieyh, et celui de Haji Omran dans la province d'Erbil. Bashmaq avait rouvert le 25 octobre.

Dans un communiqué, le consulat iranien à Erbil a annoncé la réouverture des postes-frontières Parwezkhan et de Haji Omran "à compter de mardi" et après "une fermeture à la demande officielle du gouvernement irakien".

Les autorités à Téhéran avaient annoncé le 18 décembre la réouverture de ces deux postes-frontières mais sans en préciser la date.

Le fonctionnement normal des poste-frontières pourrait apporter un répit à l'économie du Kurdistan irakien, région criblée de dettes qui traverse une crise profonde, à la fois économique et politique, et qui est soumise par Bagdad à une interdiction des vols internationaux.

Selon des statistiques officielles kurdes, le seul terminal frontalier de Bashmaq a généré en 2015 près de 200 millions de dollars de revenus.

Les informations ci-dessus de l'AFP n'engagent pas la responsabilité de l'Institut kurde de Paris.