Mercredi 1 août 2007 à 13h38
PARIS, 1 août 2007 (AFP) — Le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner a exprimé mercredi sa "vive préoccupation" après la condamnation à mort prononcée en Iran contre deux journalistes kurdes iraniens et demandé que cette sentence ne soit pas appliquée.
"J'ai appris avec la plus vive préoccupation la condamnation à mort de deux journalistes iraniens d'origine kurde", déclare le chef de la diplomatie française dans un communiqué.
"La France, pleinement engagée avec ses partenaires de l'Union européenne en faveur de l'abolition universelle de la peine de mort, appelle les autorités iraniennes à ne pas exécuter cette peine", ajoute-t-il.
M. Kouchner appelle également Téhéran "à respecter la liberté d'expression et de la presse conformément à ses obligations internationales".
L'Iran a confirmé pour la première fois mardi que deux journalistes kurdes iraniens, Abdolvahed Bohimar et Adnan Hassanpour, avaient été condamnés à la pendaison comme "ennemis de Dieu".
Les informations ci-dessus de l'AFP n'engagent pas la responsabilité de l'Institut kurde de Paris.