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Iran: une canalisation pétrolière prend feu dans le sud-ouest


Lundi 7 novembre 2022 à 09h49

Téhéran, 7 nov 2022 (AFP) — Une canalisation pétrolière a pris feu dimanche dans le sud-ouest de l'Iran sans faire de dégâts, ont indiqué des médias iraniens.

"Un incendie s'est déclaré dans une canalisation pétrolière ouverte reliée au port d'exportation de la ville de Mahshahr", a rapporté l'agence de presse Fars.

Mahshahr se trouve dans la province du Khouzestan, qui abrite les principaux gisements de pétrole iraniens, à la frontière irakienne.

"Une épaisse fumée a assombri le ciel au-dessus du port de Mahshahr", toujours selon Fars, mais l'agence de presse Tasnim a fait état d'un incendie "mineur", affirmant qu'il n'a causé "aucune perte humaine ou financière".

"Les pompiers ont empêché le feu de se propager aux réservoirs de pétrole dans le port", a assuré le gouverneur de Mahshahr, Fereydoun Bandari, cité par Fars.

La cause de l'incident fait l'objet d'une enquête, a-t-il ajouté.

De son côté, le responsable de sécurité du port d'exportation de Mahshahr, a affirmé qu'un court-circuit serait à l'origine du feu, évoquant la "défaillance du système électrique et les pluies récentes".

Cet incendie survient alors que l'Iran est en proie à une vague de manifestations depuis la mort le 16 septembre de Mahsa Amini, une Kurde iranienne de 22 ans, trois jours après son arrestation par la police des moeurs.

Dimanche, dans la ville de Mahshahr, un quartier général militaire a été attaqué par des "terroristes", selon les Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de l'Iran, affirmant que l'un des assaillants a été tué.

Les forces ont "tiré sur deux terroristes à moto afin de protéger le quartier général, tuant l'un d'eux alors que des mesures ont été prises pour identifier et arrêter l'autre", ont affirmé les Gardiens

L'Iran, membre fondateur de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), dispose des deuxièmes réserves mondiales de gaz, après la Russie, et des quatrièmes réserves prouvées de pétrole.

Les informations ci-dessus de l'AFP n'engagent pas la responsabilité de l'Institut kurde de Paris.