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Iran: dix "terroristes" et un policier tués dans deux accrochages séparés


Lundi 13 juin 2016 à 13h13

Téhéran, 13 juin 2016 (AFP) — Dix "terroristes" armés -cing rebelles kurdes et cinq jihadistes- et un policier ont été tués dans deux accrochages séparés dans le nord-ouest et le sud-est de l'Iran, ont rapporté lundi des médias iraniens.

"Une équipe de cinq terroristes membres du groupuscule PJAK (...) a été identifiée et abattue dans la région de Sardasht" à la frontière irakienne, selon un communiqué des Gardiens de la révolution, l'armée d'élite du régime islamique, publié par leur site d'information Sepahnews.

Ces rebelles kurdes membres du PJAK avaient tué trois bassidjis (miliciens proches des Gardiens de la révolution) il y a environ un mois, selon le communiqué.

Le PJAK (Parti pour une vie libre au Kurdistan) est un parti kurde iranien proche du Parti des travailleurs du Kurdistan turc (PKK).

Le dernier accrochage entre des rebelles kurdes et les Gardiens de la révolution remonte à septembre 2015 lorsque deux rebelles et deux militaires iraniens avaient été tués. Des attaques sont menées périodiquement par des rebelles kurdes contre les forces armées dans cette région frontalière avec le Kurdistan irakien.

La télévision d'Etat Irib a par ailleurs rapporté la mort de cinq "terroristes" jihadistes armés ainsi que d'un policier lors d'un accrochage dans la région de Khash (sud-est).

Ces jihadistes sont des membres du groupe extrémiste Jaïsh al-Adl qui a commis ces dernières années plusieurs attentats dans la province de Sistan-Balouchistan (sud-est de l'Iran).

Téhéran accuse le groupe Jaïsh al-Adl d'être lié à al-Qaïda et de s'infiltrer en Iran depuis le Pakistan.

L'Iran, dont la population est à plus de 90% chiite, comprend aussi des minorités sunnites dans certaines provinces frontalières, notamment au Kurdistan, (nord-ouest) Sistan-Baloutchistan et au Khuzistan (sud-ouest).

Les informations ci-dessus de l'AFP n'engagent pas la responsabilité de l'Institut kurde de Paris.