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Iran: démantèlement d'un réseau "terroriste" lié au Mossad (agence)


Samedi 23 juillet 2022 à 20h16

Téhéran, 23 juil 2022 (AFP) — Les autorités iraniennes ont annoncé avoir démantelé un réseau "terroriste" lié au service des renseignements israélien, le Mossad, qui planifiait des attaques visant des "sites sensibles" en Iran, a indiqué samedi l'agence de presse officielle Irna.

"Plusieurs membres d'un réseau d'espionnage terroriste lié au Mossad ont été arrêtés", a rapporté l'agence, citant un communiqué du ministère iranien des Renseignements qui ne donne pas de détails sur leur nombre ou leur nationalité. Il y est précisé cependant que les suspects "sont entrés en Iran via le Kurdistan", dans le nord de l'Irak.

"Ils avaient l'intention de mener des actes de sabotage et des opérations terroristes sans précédent contre des zones sensibles et des cibles prédéterminées, en utilisant des équipements opérationnels performants et les explosifs les plus puissants", est-il ajouté dans le communiqué, sans plus d'informations sur les cibles en question.

"Leurs armes, explosifs et équipements ont également été entièrement confisqués", toujours selon Irna.

L'Iran a déjà annoncé à plusieurs reprises l'arrestation d'agents travaillant pour les services de renseignements de pays étrangers, notamment son ennemi juré Israël.

La République islamique a également déjà accusé l'Etat hébreu d'avoir saboté certains de ses sites nucléaires et d'avoir assassiné plusieurs scientifiques iraniens.

En avril, la télévision d'Etat a affirmé que trois personnes accusées d'avoir des liens avec le Mossad et d'être impliquées dans la publication de "documents classifiés" avaient été arrêtées dans la province du Sistan-Balouchistan (sud-est).

Et en juillet 2021, les autorités ont affirmé avoir arrêté des "agents" membres d'un "réseau" travaillant pour Israël et saisi une cache d'armes destinées à être utilisées pour des "émeutes", alors que le sud-ouest du pays est secoué par des manifestations contre des coupures d'eau.

Les informations ci-dessus de l'AFP n'engagent pas la responsabilité de l'Institut kurde de Paris.