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Iran: 12 hommes armés tués par les forces de sécurité à la frontière ouest


Jeudi 5 juin 2008 à 18h58

TEHERAN, 5 juin 2008 (AFP) — Douze hommes armés ont été tués par les forces de sécurité iraniennes lors d'un accrochage dans une région de l'ouest de l'Iran, a déclaré jeudi un officier de police de la province d'Azerbaïdjan occidental, cité par l'agence Fars.

"Douze terroristes ont été tués et d'autres ont été blessés par nos tirs quand un groupe de 40 terroristes s'est infiltré dans la région de Haj Omran, près de Piranshahr", a déclaré l'officier, Shahnam Rezaei, ajoutant que des membres du groupe avaient réussi à prendre la fuite.

Quatre policiers ont été tués et un a été blessé par les tirs du groupe, a-t-il ajouté, sans préciser la date de l'accrochage, la nationalité des hommes armés ou leur provenance.

Le quotidien iranien Jomhouri Eslami avait rapporté lundi que quatre policiers iraniens avaient été tués en sautant sur des mines posées par des rebelles kurdes, membres du Pejak, lié au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), basé en Turquie et dans le nord de l'Irak.

Selon le quotidien, les quatre policiers ont été tués dimanche par des mines télécommandées dans la région d'Haj Omran, non loin de la frontière irakienne, dans le nord-ouest du pays.

Les mines auraient été posées par les rebelles kurdes après la mort de plusieurs de leurs responsables dans des affrontements avec les militaires iraniens, selon le journal.

Les affrontements et actions armées se multiplient dans le nord-ouest de l'Iran. Les provinces de cette région, habitées de Kurdes, sont souvent le théâtre d'accrochages entre les forces de sécurité et les militants du Pejak.

L'Iran accuse régulièrement les Etats-Unis de chercher à fomenter des troubles ethniques en soutenant des groupes de rebelles dans les provinces iraniennes où vivent des minorités.

Les informations ci-dessus de l'AFP n'engagent pas la responsabilité de l'Institut kurde de Paris.