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Irak: un hélicoptère de la coalition antijihadiste s'écrase, pas de victimes


Jeudi 27 juillet 2023 à 15h21

Erbil (Irak), 27 juil 2023 (AFP) — Un hélicoptère de la coalition internationale antijihadiste s'est écrasé jeudi dans le nord de l'Irak après un "accident de vol", sans faire de victimes parmi les militaires, selon un communiqué de la coalition.

En raison d'un "problème technique", un hélicoptère de la coalition internationale --engagée contre le groupe Etat islamique (EI)-- s'est écrasé dans les environs d'Al-Gwair, à une quarantaine de kilomètres à l'ouest d'Erbil mais les deux membres de l'équipage en sont sortis indemnes, a confirmé à l'AFP un responsable de sécurité au Kurdistan autonome (nord).

Jeudi aux environs de midi, des membres de la coalition "effectuant un exercice de routine en hélicoptère ont subi un accident de vol près d'Erbil", capitale du Kurdistan autonome, selon un bref communiqué de la coalition internationale.

"Il n'y a pas eu de victimes au sein de la coalition", selon le communiqué qui exclue tout dommage infligé à des "infrastructures civiles". "L'appareil de la coalition a été endommagé", reconnaît toutefois le texte.

Après la percée fulgurante de l'EI en 2014 et la conquête de près d'un tiers du territoire irakien, Washington avait mis sur pied une coalition internationale regroupant des dizaines de pays, dont la France, pour aider les forces irakiennes --et des forces kurdes en Syrie voisine-- à vaincre les jihadistes.

Mis en déroute en Irak en 2017, les jihadistes continuent de revendiquer ponctuellement des attaques meurtrières et la coalition reste mobilisée pour empêcher leur résurgence.

Fin 2021, l'Irak a annoncé la "fin de la mission de combat" de la coalition internationale, encore déployée sur le sol irakien pour poursuivre un rôle de formation et de conseil.

Dans les faits, quelque 2.500 militaires américains et le millier de soldats de pays membres de la coalition sont aujourd'hui stationnés sur des bases tenues par les forces irakiennes.

Les informations ci-dessus de l'AFP n'engagent pas la responsabilité de l'Institut kurde de Paris.