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Irak: pas d'attaque "pour l'instant" contre une base hébergeant des troupes américaines (responsables)


Lundi 23 juin 2025 à 20h54

Bagdad, 23 juin 2025 (AFP) — La base militaire en Irak d'Aïn al-Assad qui abrite des troupes américaines n'a "pour l'instant" pas été visée par une attaque, ont indiqué lundi à l'AFP deux responsables de sécurité, alors que l'Iran a tiré des missiles sur une base américaine au Qatar.

Située dans le désert de l'ouest de l'Irak, dans la province d'al-Anbar, la base aérienne d'Aïn al-Assad héberge les effectifs d'une coalition internationale antijihadistes, avec notamment des Américains.

"Pour l'instant Aïn al-Assad n'a pas été prise pour cible", a indiqué à l'AFP un responsable militaire, précisant que rien n'avait été signalé non plus sur un autre site utilisé par la coalition internationale près de l'aéroport de Bagdad.

"Aïn al-Assad est en état d'alerte", a précisé ce responsable s'exprimant sous couvert de l'anonymat. Même cas de figure pour la base à Bagdad, a-t-il dit.

"Jusqu'à maintenant il n'y a eu aucune attaque sur la base d'Aïn al-Assad. Nous surveillons, en cas de moindre incident", a ajouté un officier de police dans la province d'Al-Anbar.

Un correspondant de l'AFP à Erbil, capitale du Kurdistan autonome dans le nord de l'Irak, a assuré qu'aucun incident n'avait été rapporté dans la zone d'une base militaire utilisée par la coalition internationale à l'aéroport de la ville.

Après les bombardements américains de la nuit de samedi à dimanche contre trois sites nucléaires en Iran, Téhéran a riposté lundi soir en ciblant une base américaine au Qatar.

"Les puissantes forces armées de la République islamique d'Iran ont frappé il y a quelques heures la base aérienne américaine d'Al-Udeid, au Qatar", a indiqué le Conseil de sécurité nationale iranien dans un communiqué, en ajoutant que le nombre de missiles utilisés "était le même que le nombre de bombes que les États-Unis avaient utilisées pour attaquer les installations nucléaires iraniennes".

Les informations ci-dessus de l'AFP n'engagent pas la responsabilité de l'Institut kurde de Paris.