Jeudi 29 septembre 2011 à 19h03
WASHINGTON, 29 sept 2011 (AFP) — Il n'y a plus besoin de mobiliser un nombre important de troupes américaines sur le terrain dans le nord de l'Irak pour désamorcer les tensions entre Arabes et Kurdes, a estimé jeudi le porte-parole de l'armée américaine en Irak, le général David Perkins.
Le général, qui dirige 5.000 soldats américains déployés dans le nord de l'Irak, a déclaré que les Américains s'étaient retirés des postes de contrôle qu'ils supervisaient pour prévenir tout affrontement entre les troupes kurdes et les forces irakiennes.
"Il n'y a plus de forces américaines mobilisées en permanence sur ces postes de contrôle comme c'était le cas avant", a déclaré d'Irak le général à la presse via une visio-conférence.
Trois bataillons étaient mobilisés sur les postes de contrôle du nord mais après 18 mois de transition, les forces irakiennes ont repris la main, a précisé le général.
"Ce qui est clair, c'est qu'il n'y a pas besoin" que les troupes américaines "jouent le rôle qu'elles ont joué, notamment en restant le même nombre. Nous avons la preuve que les postes de contrôle peuvent fonctionner parfaitement sans la présence des Américains", a déclaré le militaire.
Mais un soldat américain a été tué jeudi dans le nord de l'Irak, a annoncé l'armée dans un communiqué diffusé à Bagdad, sans préciser les circonstances du décès.
La dernière mort en situation de combat d'un soldat américain en Irak remontait au 15 juillet, selon le site indépendant www.icasualties.org.
Ce nouveau décès porte à 4.477 le nombre de militaires américains morts depuis l'invasion américaine de l'Irak en 2003, qui avait précipité la chute du régime de Saddam Hussein, selon un bilan de l'AFP se fondant sur les chiffres de www.icasualties.org.
En vertu d'un accord signé avec les autorités irakiennes en 2008, les Etats-Unis doivent avoir retiré toutes leurs troupes d'ici la fin de l'année, sauf si un nouvel accord est trouvé entre les deux parties.
Les dirigeants irakiens ont affirmé début août être ouverts à une discussion avec Washington sur le maintien d'une mission de formation. La Maison Blanche a proposé de ne maintenir en Irak que 3.000 à 4.000 soldats après 2011, contre 46.000 aujourd'hui.
Les informations ci-dessus de l'AFP n'engagent pas la responsabilité de l'Institut kurde de Paris.