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Irak: le Parlement doit voter au plus vite la loi électorale (commission)


Lundi 8 septembre 2008 à 16h43

AMMAN, 8 sept 2008 (AFP) — Le chef de la commission électorale irakienne Faraj al-Haidari a exhorté lundi les députés à adopter au plus vite la loi qui qui doit permettre l'organisation d'un scrutin provincial jugé crucial pour la stabilité du pays.

"Nous appelons le Parlement irakien à accélérer l'adoption de la loi car il existe des dates butoir qui doivent être prises en compte pour organiser les élections (provinciales), en accord avec les exigences internationales de transparence", a déclaré M. Haidari lors d'une conférence de presse à Amman.

Considérés par les Etats-Unis comme une étape cruciale du processus de réconciliation en Irak, les scrutins provinciaux étaient initialement prévus le 1er octobre.

Mais un différend sur la répartition du pouvoir entre les trois communautés (arabes sunnites et chiites, kurdes) de la région de Kirkouk, à 250 km au nord de Bagdad, a empêché l'adoption de la loi et entraîné le report du scrutin à une date indéterminée.

Les députés irakiens reprennent mardi leurs travaux après quatre semaines de vacances et doivent discuter du contenu du projet de loi controversé pour tenter de dégager un compromis et permettre la tenue des élections.

"Les difficultés rencontrées pour l'adoption de la loi au Parlement rendent difficile la publication d'une date", a soulignant M. Haidari, notant que la commission avait de son côté fini d'établir les listes électorales.

Cette commission a indiqué qu'il lui fallait au moins quatre mois pour organiser le scrutin, à compter de l'adoption de la loi. En conséquence, la tenue des élections provinciales avant début 2009 paraît hypothétique.

Présent samedi à Najaf (centre), le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU en Irak, Staffan de Mistura, avait plaidé pour que les élections provinciales soient organisées avant la fin de l'année ou, au plus tard, début 2009, afin de consolider la démocratisation du pays.

Les informations ci-dessus de l'AFP n'engagent pas la responsabilité de l'Institut kurde de Paris.