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Irak/Kurdistan: taux de participation de 78,5%, élections "transparentes" (commission)


Samedi 25 juillet 2009 à 22h24

ERBIL (Irak), 25 juil 2009 (AFP) — Le taux de participation a atteint 78,5% dans la région autonome du Kurdistan irakien samedi lors des élections législatives et présidentielle qui ont été "transparentes", a annoncé la commission électorale irakienne citant des chiffres préliminaires.

"Les élections ont été un grand succès et se sont déroulées en toute transparence sans aucun problème majeur", a affirmé le président de la commission électorale kurde, Faraj al-Haidari, lors d'une conférence de presse à Erbil (nord), la capitale du Kurdistan.

Il a toutefois fait état de "problèmes techniques mineurs", soulignant que des résultats préliminaires "seront annoncés dans trois jours". Les bulletins de toute la région doivent être rassemblés à Erbil puis envoyés à Bagdad pour y être comptés par la commission électorale.

Les opérations de vote, qui devaient s'achever à 18H00 (15H00 GMT) ont été prolongées d'une heure, des électeurs n'ayant pas trouvé leurs noms sur les listes électorales, selon la commission.

"Le taux de participation total dans la région est de 78,5%", a de son côté annoncé Hamdia al-Husseini, la responsable des opérations de vote à la commission électorale, soulignant que le taux de participation a été de 79% dans la province d'Erbil, de 74,5% à Souleimaniyeh et de 85,9% à Dohouk.

Environ 2,5 millions d'électeurs se sont rendus aux urnes pour choisir le président du Kurdistan, élu pour la première fois au suffrage universel, et les 111 députés de l'Assemblée.

L'actuel président kurde et chef de Parti démocratique du Kurdistan (PDK), Massoud Barzani, ainsi que quatre autres candidats sont en lice pour la présidentielle alors que 24 listes, dont celle commune du PDK et de l'Union patriotique du Kurdistan (UPK), concourent pour le scrutin législatif.

Les deux partis devraient sortir sans surprise gagnants des deux scrutins.

Une coalition de quatre partis islamistes et d'extrême gauche ont également dénoncé des fraudes électorales commises selon eux par l'UPK et le PDK.

Les informations ci-dessus de l'AFP n'engagent pas la responsabilité de l'Institut kurde de Paris.