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Irak: 32 morts, 115 blessés dans l'attentat de Makhmour (nouveau bilan)


Dimanche 13 mai 2007 à 13h36

ERBIL (Irak), 13 mai 2007 (AFP) — Au moins 32 personnes ont été tuées et 115 blessées dans un attentat suicide dimanche visant des bâtiments officiels à Makhmour, dans le nord de l'Irak, selon un nouveau bilan fourni par le ministre régional kurde de la Santé.

"Trente-deux personnes ont été tuées, tous des hommes. Il y a 115 blessés, parmi lesquels des femmes et des enfants. Dix des blessés sont grièvement atteints", a déclaré à l'AFP le ministre de la Santé du Kurdistan, Zirian Abdel Rahmane.

"L'hôpital principal d'Erbil lance un appel aux volontaires pour qu'ils viennent donner leur sang, nous en avons besoin", a-t-il ajouté.

Un précédent bilan faisait état de 10 morts et 60 blessés.

"Un homme conduisant une voiture piégée s'est fait exploser devant des bâtiments officiels à Makhmour, où se tenait une réunion officielle, tuant un général de la police et blessant le maire", avait auparavant indiqué le général Mohammed al-Waga, de la police de Mossoul.

"L'attentat a visé un groupe de bâtiments, parmi lesquels le siège local du Parti démocratique du Kurdistan (PDK), la mairie et un poste de police", a-t-il ajouté. Parmi les blessés hospitalisés à Erbil, la capitale du Kurdistan, figure le maire de Makhmour, Abdel Rahmane Bilaf.

L'un d'eux, Ziad Ibrahim, un policier blessé à la tête, a déclaré à l'AFP que l'attentat avait été commis par un homme portant un uniforme de l'armée irakienne.

"Un officier irakien est arrivé à bord d'un véhicule tout-terrain, il s'est arrêté au poste de contrôle et a déclaré qu'il était attendu au siège du PDK pour une réunion. Il s'est dirigé droit vers le bâtiment et la voiture a explosé", a-t-il raconté.

Makhmour se situe à près de 300 km au nord de Bagdad, à la frontière entre la province de Ninive et la région autonome du Kurdistan.

Le 9 mai, au moins 14 personnes ont été tuées et 87 blessées dans l'explosion d'un camion piégé devant le ministère de l'Intérieur à Erbil, au Kurdistan, une région habituellement épargnée par les violences.

Les informations ci-dessus de l'AFP n'engagent pas la responsabilité de l'Institut kurde de Paris.