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Barham Saleh nommé pour former le gouvernement kurde


Mercredi 30 septembre 2009 à 20h17

ERBIL (Irak), 30 sept 2009 (AFP) — L'ancien vice-Premier ministre irakien, Barham Saleh, a été officiellement chargé mercredi par le président de la région autonome du Kurdistan Massoud Barzani de former le prochain gouvernement régional, plus de deux mois après les élections dans la province.

"Je vous nomme officiellement pour former le gouvernement et vous demande de mener des discussions avec l'ensemble des forces politiques", a affirmé M. Barzani à l'adresse de Barham Saleh, membre de l'Union patriotique du Kurdistan (UPK), dirigé par le président irakien Jalal Talabani, lors d'une cérémonie à la présidence kurde.

Lors d'une conférence de presse, M. Saleh a affirmé que son prochain cabinet comprendrait 19 portefeuilles et serait donc plus resserré que l'ancien gouvernement qui en comptait 42.

"Je vais entamer prochainement les négociations avec l'ensemble des groupes politiques dans la région pour discuter de leur participation au gouvernement", a-t-il souligné.

Interrogé sur la question du conflit entre Erbil, capitale de la région kurde, et Bagdad autour de zones contestées, M. Saleh a adopté un ton apaisant après des mois de tensions.

"Nous devons éviter les querelles politiques car l'Irak traverse des moments difficiles et il est dans l'intérêt de tous de traiter ces questions avec calme", a indiqué le prochain Premier ministre.

Lors du scrutin législatif du 25 juillet, la liste "Kurdistania" -- du Parti démocratique du Kurdistan (PDK) de Massoud Barzani et de l'UPK-- a obtenu 59 des 111 sièges de l'assemblée locale.

La liste de dissidents Goran ("Changement" en kurde), de Noucherwan Moustapha, a fait son entrée au Parlement en devenant la première force d'opposition avec 25 sièges.

Massoud Barzani, qui était élu pour la première fois à un scrutin au suffrage universel, avait été élu président du Kurdistan irakien avec 69,57% des voix.

Les informations ci-dessus de l'AFP n'engagent pas la responsabilité de l'Institut kurde de Paris.