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Tirs meurtriers à Paris: "un acte odieux", selon Borne, "stupeur" de la classe politique


Vendredi 23 decembre 2022 à 17h16

Paris, 23 déc 2022 (AFP) — La Première ministre, Elisabeth Borne, a qualifié vendredi d'"acte odieux" la fusillade qui a fait trois morts à Paris, en exprimant ses "pensées" et son "plein soutien aux victimes et à leurs proches".

"Gratitude envers les policiers de la préfecture de police qui ont interpellé l'auteur présumé" et "aux pompiers de Paris engagés", a poursuivi la cheffe du gouvernement dans un message sur Twitter.

De nombreuses personnalités politiques ont également exprimé leur "stupeur", "colère" ou "tristesse" après le drame qui a fait au moins trois morts et trois blessés dans une rue animée du Xe arrondissement de Paris, au niveau d'un centre culturel kurde.

"Stupeur et émotion après la fusillade en plein coeur de Paris", a tweeté la cheffe des députés Rassemblement national Marine Le Pen sur Twitter.

"Il ne s'agit pas d'une fusillade mais d'un meurtre raciste", lui a répondu le secrétaire national du Parti communiste Fabien Roussel. "Et d'un possible attentat de la part d'un homme, abreuvé par les discours de haine, qui attaquait au sabre des réfugiés soudanais il y a 11 mois".

"Tristesse et colère devant l'attaque terroriste visant le centre culturel kurde Amet Kaya à Paris", a également déclaré le leader insoumis Jean-Luc Mélenchon, également sur twitter. "Il y a 10 ans presque jour pour jour étaient assassinées trois dirigeantes kurdes en plein Paris. Ça suffit!" a-t-il poursuivi, plaidant pour la "protection de nos alliés kurdes".

"Toute la lumière devra être faite sur le caractère raciste de cette attaque, la haine tue", a plaidé la cheffe d'EE-LV Marine Tondelier.

"Aujourd'hui, le criminel s'est attaqué aux Kurdes. Ce qui s'est passé doit réveiller chacun d'entre nous sur le danger que représente l'extrême droite. Donner une légitimité au racisme, c'est armer les identitaires", a commenté sur Twitter le numéro un du PS, Olivier Faure.

Si le parquet national antiterroriste et ses services se sont rendus sur les lieux, il n'y a "aucun élément qui privilégierait la nécessité de leur saisine", a indiqué la procureure de Paris, Laure Beccuau.

"Pensées pour les victimes de la terrible fusillade à Paris", a tweeté le nouveau patron des Républicains Eric Ciotti.

Valérie Pécresse, ancienne candidate LR à la présidentielle, a adressé ses "pensées les plus chaleureuses" "aux victimes et à leurs familles". "Toute la lumière doit être faite!".

"Toutes mes pensées vont vers les familles des victimes d'une fusillade qui a délibérement ciblé le centre culturel kurde de Paris", a lui aussi tweeté le leader du Rassemblement national Jordan Bardella, dénonçant la libération de l'auteur sous contrôle judiciaire "malgré de lourds antécédents".

Un suspect a été interpellé et placé en garde à vue peu après les faits. Selon deux sources policières, ce conducteur de train à la retraite de nationalité française âgé de 69 ans est notamment soupçonné d'avoir déjà blessé à l'arme blanche au moins deux migrants dans un campement à Paris le matin du 8 décembre 2021.

cgc/jmlt/npk

Les informations ci-dessus de l'AFP n'engagent pas la responsabilité de l'Institut kurde de Paris.