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Biden paraphe la ratification des adhésions de la Finlande et la Suède à l'Otan


Mardi 9 août 2022 à 21h30

Washington, 9 août 2022 (AFP) — Le président américain Joe Biden a paraphé mardi la ratification par les Etats-Unis des adhésions de la Suède et de la Finlande à l'Otan, un élargissement de l'Alliance qui répond à l'invasion russe de l'Ukraine.

Les deux pays nordiques seront des "alliés forts, fiables et dotés d'importantes capacités" en intégrant l'alliance militaire dominée par les Etats-Unis, a indiqué le président Biden lors d'une cérémonie de signature à la Maison Blanche.

Le Sénat américain a ratifié la semaine derniere à une très large majorité les deux protocoles d'adhésion de la Finlande et de la Suède à l'Alliance atlantique. Tous les pays membres de l'Otan doivent ratifier ces protocoles avant que l'adhésion des deux pays ne soit effective.

Joe Biden a fait du rétablissement des relations transatlantiques, malmenées par son prédécesseur Donald Trump, une priorité de sa politique étrangère. L'Otan fait partie des "fondations de la sécurité" des Etats-Unis, a-t-il relevé mardi.

Il a également salué le fait que ces deux pays aient des "institutions démocratiques fortes" et de solides armées qui renforceront l'Otan.

Selon un communiqué de la Maison Blanche, le président Biden a téléphoné mardi à son homologue finlandais Sauli Niinistö et à la Première ministre suédoise Magdalena Andersson, les félicitant de ce "pas de plus" vers leur adhésion à l'Otan.

A ce jour, 23 pays membres ont ratifié les protocoles d'adhésion sur les 30 nécessaires. Le principal obstacle est la Turquie, qui reproche à Helsinki et surtout Stockholm leur bienveillance présumée envers le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), qu'Ankara considère comme une organisation terroriste.

En envahissant l'Ukraine, le président russe Vladimir Poutine a "brisé la paix et la sécurité en Europe", a affirmé M. Biden. "Poutine croyait nous diviser (...). Il a récolté au contraire ce dont il ne voulait justement pas", a-t-il conclu.

Les informations ci-dessus de l'AFP n'engagent pas la responsabilité de l'Institut kurde de Paris.