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Irak: décès d'un civil blessé dans l'attaque à la roquette au Kurdistan


Lundi 22 février 2021 à 13h10

Bagdad, 22 fév 2021 (AFP) — Un civil blessé dans l'attaque à la roquette ayant visé l'aéroport d'Erbil dans le nord de l'Irak la semaine dernière est décédé, ont annoncé lundi les autorités du Kurdistan irakien, portant le bilan à deux morts.

Une salve de roquettes a frappé le 15 février une base militaire accueillant des troupes étrangères dans l'aéroport d'Erbil, capitale du Kurdistan irakien, selon la coalition dirigée par les Etats-Unis et qui aide depuis 2014 l'Irak à combattre le groupe jihadiste Etat islamique (EI).

De nombreuses roquettes ont aussi frappé tout le nord-ouest de la ville d'Erbil, y compris des quartiers résidentiels, où elles ont blessé cinq civils.

"L'un des blessés soignés à l'hôpital est décédé lundi. Nous n'avons pas pu lui sauver la vie", a déclaré à l'AFP le porte-parole du ministère de la Santé de cette région autonome, Bajjar Mousa.

La première victime de l'attaque du 15 février était un entrepreneur civil étranger travaillant avec la coalition antijihadistes, selon le porte-parole de la coalition.

Ce dernier n'a pas pu confirmer la nationalité de la victime mais a déclaré à l'AFP qu'elle n'était pas américaine. Neuf autres personnes travaillant sur la base militaire ont été blessées.

Il s'agissait de la première attaque de ce type depuis près de deux mois contre des installations militaires ou diplomatiques occidentales en Irak, après des dizaines d'incidents similaires l'an dernier attribués à des groupes chiites pro-Iran.

L'attaque d'Erbil a été revendiquée par un groupe peu connu qui se fait appeler Awliyaa al-Dam ou "Guardians of Blood" ("Les Gardiens du sang"). Le groupe a affirmé dans un communiqué en ligne qu'il continuerait à viser les forces américaines en Irak.

Plusieurs pays occidentaux ont condamné ces tirs de roquettes, avertissant que des attaques contre la coalition ne seraient "pas tolérées". L'ONU a elle alerté que l'Irak pourrait plonger de nouveau dans l'instabilité.

K/mjg/hj/awa

Les informations ci-dessus de l'AFP n'engagent pas la responsabilité de l'Institut kurde de Paris.