Colloque International

L'Iran à l'heure des révoltes arabes

organisé par l'Institut kurde de Paris

Vendredi 14 septembre 2012, de 14h à 19h

Salle Victor Hugo
101 rue de l'Université, 75007 Paris

PRÉSENTATION | PROGRAMME


Présentation

Dans un Proche-Orient en ébullition où les révoltes populaires contestent les régimes dictatoriaux en place, le régime iranien semble tenir le cap qu’il s’est fixé, cela malgré de nouvelles sanctions internationales draconiennes.

Alors que les médias n’évoquent plus l’Iran qu’à propos de son bras de fer sur le dossier nucléaire, les dynamiques de changement à l’œuvre à l’intérieur de la société iranienne l’évolution des relations du régime iranien avec ses voisins, les fractures au sein même de ce régime mériteraient débats et réflexion afin de mieux comprendre ce pays dont le devenir est de la plus haute importance pour la paix et la sécurité de la région.

En s’éloignant des débats autour de l’enjeu nucléaire, qui occupe souvent la Une de l’actualité en Europe, ce colloque souhaite offrir quelques éléments pour comprendre la situation iranienne depuis le premier mandat d’Ahmedinejad (2005) et à l’heure des printemps arabes et des nouvelles sanctions.

Comment peut-on cartographier les mouvements politiques et sociaux des populations iraniennes ?

Qu’en est-on aujourd’hui des luttes féministes au tournant des années 2000 ?

Qui sont les acteurs du « cyberspace » qui, dans le contexte du contrôle étroit de la presse, est devenu le principal vecteur de nombre de communications et de socialisations parallèles dans les centres urbains ?

Où en est-on dans les mouvements de contestation des peuples non-persans (Azéris, Kurdes, Arabes, Baloutches, Turkmènes) qui ensemble forment environ 60% de la population iranienne et dont le sort et les aspirations sont souvent ignorés ?

Quel est l’impact de la guerre civile syrienne sur les relations régionales de Téhéran ? La lutte d’influence régionale à laquelle se livrent la Turquie et l’Iran peut-elle dégénérer en conflit ?

Des experts iraniens et occidentaux sont appelés à porter leur éclairage sur ces questions et sur l’état de la société iranienne en crise.