DATES


DU
Mercredi 16 novembre 2016 - 14h00

AU
Mercredi 30 novembre 2016 - 00h00

ADRESSE
Institut kurde de Paris
106, rue La Fayette, F-75010 Paris
M° Poissonnière - Gare du Nord - Gare de l’Est
Plan d'accès à l'Institut

Rétrospective 1983-2016 des œuvres du Nasser Ghazizadeh



L'Institut kurde de Paris

organise une exposition des œuvres du peintre kurde

Nasser Ghazizadeh

Rétrospective 1983-2016


Exposition ouverte au public

Du lundi au vendredi
du 16 au 30 novembre 2016 de 14h à 19h

Nasser Ghazizadeh


Nasser Ghazizadeh est né en 1946 en Kurdistan d'Iran où Il passe son enfance à Sardasht, Saghiz, Mahabad. Passionné de peinture et de dessin, il commence à dessiner à l'âge de 6 ans en s’inspirant du célèbre Chahname du grand Ferdossi.  Il copie les images des héros Rostam et Sohrab. A l'âge de 18 ans, il s'installe à Téhéran où il s'inscrit à la faculté  des Beaux Arts.

Après avoir obtenu sa licence de peinture de l'université de Téhéran, il devient professeur de dessin au Kurdistan et plus tard dans la capitale iranienne. Après la révolution islamique, il quitte l'Iran et demande le réfuge politique en 1983 à Paris, la capitale de l'art et de la culture. La même année, il s'inscrit a l'université de la Sorbonne et soutient son DEA sous la direction des Profeseurs Jean Roudelle et René Passeron.

Nasser Ghazizadeh peignait et travaillait alors sous l'influence des artistes réalistes-socialistes russes de la guerre de 1914-1918 (Repin, Plastov).  C’est en France que  Nasser Ghazizadeh se rend compte que sa manière de peindre ne lui correspond plus et il change ses réflexions artistiques et théoriques.  Le grand boulersement se produit au  moment de la belle exposition de Gustav Klimt au Grand Palais à Paris et sa peinture se laissera dorénavant influencée par Francis Bacon, Picasso, Paul Gauguin, Nabi, mais aussi par les impressionnistes et les surréalistes.

Finalement Nasser Ghazizadeh choisit l'Humain comme axe principal de son travail et donne une place toute particulère à la femme qui est “à l'origine du monde”, comme le dit si bien Courbet à travers sa peinture, car la peinture est la plus belle manière de véhiculer la communication.