DU
Mercredi 14 mars 2012 - 18h00
AU
Samedi 31 mars 2012 - 18h00
L'Institut kurde de Paris est heureux
de vous convier à l'inauguration
d'une exposition exceptionnelle de
Schkak
peintre kurde syrien vivant en Espagne
VERNISSAGE : mercredi 14 mars à partir de 18h
l’exposition est ouverte au public
du 15 mars au 31 mars 2012 du lundi au samedi de 14h00 à 19h00
Schkak vu par E.Gombrich
Jamais dans l’Histoire il n’y a eu un tel contraste entre la qualité et le succès comme de nos jours. Je suis convaincu que vos oeuvres, en particulier le portrait et la nature morte aux pêches, sont vraiment magistrales et se rangent dignement dans la grande tradition de la peinture espagnole. (Lettre du 18 mars 1998)
Vos dessins révèlent une preuve supplémentaire de votre incroyable talent artistique. Ne le prenez pas comme un simple compliment lorsque je vous dis que certains d’entre eux me rappellent les études sur la Nature de Leonard de Vinci. Ils sont extraordinaires. Je crois sincèrement que dans une période où l’art est à son déclin, dans une Espagne lointaine un médecin kurde maintien son honneur et sa dignité. (…) l’art authentique rencontrera toujours ses admirateurs. (Lettre du 30 mars 1988)
La représentation des noix est un véritable témoignage de l’art du dessin dans sa quintessence. Un exploit dans la tradition de Leonardo ! (Lettre du 18 novembre 1998)
Sir Ernst Gombrich Auteur du The Story of Art , éd. Phaidon, 1995 Version française : Histoire de l’art , éd. Phaidon, 2001
J’ai eu la fortune de naitre à Mareské, hameau propriété familial depuis 1842. Il s´agissait d´un univers fait exprès pour moi : le paysage, l´air, les figures humaines aux allures et gestes enchantés. Ensuite, j´embrassais ma vocation-destinée, de la main de ma tante qui a ouvert mon esprit à toutes les beautés et bontés.
A l’âge de onze ans je me suis assuré une formation solide à l´académie de beaux arts. En 1968 j’ai commencé les études de médecine à Saragosse, d’où je partais pour Paris afin de mieux connaitre les chefs d´oeuvres du passé au Louvre, mais aussi d´autres musées.
Dès 1975, avec la pratique de la médecine j’ai accepté le rôle d´être le seul mécène de mon oeuvre picturale; une dure tâche qui s´est longuement prolongée. C´est sans doute le tribut couteux pour conserver mon indépendance à l’égard d´une époque plongée dans le relativisme culturel et l´absence de valeurs. Plus d´un siècle de modernisme et snobisme tyrannisant et sans art, est assez.
En 1997 j´ai connu Sir Ernst Gombrich qui admirait mon oeuvre et me consacrait une haute place dans l´histoire de l´art: il comparait, notamment, mes dessins à ceux de Leonard de Vinci dans ses lettres du 30 mars 1998 et du 18 novembre 1998.
En bref, dans l´absence d´événements majeurs dans ma vie, voilà une biographie qui est faite à la pointe du pinceau.
Schkak