Turquie : retour aux urnes entre deuil et colère

mis à jour le Jeudi 29 octobre 2015 à 15h53

Franceculture.fr

Guerre contre le PKK : l’impossible réconciliation

« La Turquie est plus proche que jamais de la paix », déclarait le parti pro-kurde HDP en février lors d’une rencontre historique entre le gouvernement turc et plusieurs députés kurdes. Huit mois plus tard, le sud-est de la Turquie est quasiment en état de guerre civil et le processus de paix amorcé il y a plusieurs années entre le gouvernement et le Parti des travailleurs du Kurdistan a volé en éclat.

 

Le leader du PKK, Abdullah Ocalan avait pourtant appelé à déposer les armes au début de l’année mais l’attentat de Suruç, le 20 juillet, près de la frontière syrienne, au cours duquel 32 jeunes militants pro-kurdes ont trouvé la mort, a brutalement ravivé les tensions. L’attaque, attribuée à l’Etat islamique, n’a pas été revendiquée mais elle a, semble-t-il, fourni au président Erdogan un alibi parfait pour lancer une « guerre totale contre le terrorisme » et reprendre les combats contre le PKK.

 

 

Kurdes, la carte d'un peuple apatride

Survolez et cliquez sur les zones pour obtenir des informations détaillées concernant le contrôle des villes turques et l'autonomie des zones irakiennes et syriennes. Zoomez et circulez dans la carte grâce au bouton +/- :

Invité(s) :

  • Kendal Nezan, président de l'Institut kurde de Paris.
  • Mehmet Kurt, anthropologue, professeur à l’Université de Bingol, spécialiste des Kurdes islamistes et notamment du Hezbollah turc
  • Allan Kaval, journaliste freelance