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Turquie: 25 arrestations après des attaques au mortier dans la région d'Antalya (médias)


Samedi 15 octobre 2016 à 13h37

Istanbul, 15 oct 2016 (AFP) — La police turque a arrêté 25 personnes suspectées de liens avec la rébellion kurde du PKK au lendemain d'attaques à la roquette dans la région touristique d'Antalya, ont rapporté samedi des médias officiels citant des sources policières.

Selon des médias turcs, deux ou trois roquettes ont été tirées vendredi par des attaquants non identifiés au bord d'une route de la région touristique d'Antalya, ne faisant aucun blessé.

La police a lancé des opérations simultanées à travers le pays y compris à Istanbul pour trouver les suspects et procédé à l'arrestation de 25 personnes soupçonnées d'être affiliées aux rebelles kurdes, a ajouté l'agence Anadolu.

Cette attaque n'a pas été revendiquée mais Anadolu affime que les suspects ont des liens avec la rébellion kurde du PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan), considérée comme "terroriste" par Ankara.

Plus de 40.000 personnes ont été tuées depuis que le PKK a pris les armes pour la première fois en 1984. Le PKK a repris ses attaques meurtrières depuis la fin d'une paix fragile en 2015.

Des ambulances et des voitures de police avaient été dépêchées vendredi sur les lieux de l'attaque, situés sur une route entre la ville d'Antalya et Kemer, ville entourée de montagnes face à la mer et qui compte une multitude de complexes hôteliers situés plus à l'ouest, selon l'agence de presse Dogan.

Selon les médias turcs, les assaillants auraient eu pour intention de viser un bateau citerne amarré à proximité. Aucune source officielle n'a pour l'heure confirmé cette affirmation.

Située sur la côte méditerranéenne turque, la région d'Antalya est l'une des destinations préférées des touristes. Mais leur nombre a fortement chuté en un an, après une série d'attentats survenus en Turquie cette année.

Bien que la région ait connu des attaques mineures attribuées à la rébellion kurde du PKK, la région d'Antalya est considérée comme stable et sécurisée.

Les informations ci-dessus de l'AFP n'engagent pas la responsabilité de l'Institut kurde de Paris.