Page Précédente

Offensive turque en Syrie: nouvelles réactions politiques


Jeudi 10 octobre 2019 à 09h10

Paris, 10 oct 2019 (AFP) — Voici de nouvelles réactions politiques en France à l'offensive turque dans le nord de la Syrie:

- Marine Le Pen, présidente du Rassemblement national: "L'UE s'est soumise au chantage de la Turquie, ceci explique sûrement la quasi-absence de réaction face à l'agression armée contre les Kurdes qui ont loyalement combattu les islamistes. Le risque ? Le déshonneur et la guerre, celle que mèneront les islamistes à nouveau libres." (Twitter)

- Manon Aubry, eurodéputée LFI: "J'espère qu'il y aura une position à la fois très claire et très ferme (de la France, NDLR) (...) L'urgence d'abord c'est de réclamer un cessez-le-feu (...) (Donald Trump) a rendu possible l'attaque de la Turquie en annonçant qu'il était prêt à retirer les troupes américaines du Nord-Est de la Syrie, on a là encore la démonstration du Trump irresponsable. Dans l'immédiat il n'y a pas d'autre alternative" que le maintien des troupes américaines sur place. (sur franceinfo)

- Ian Brossat, porte-parole du PCF: "Solidarité avec les Kurdes." (Twitter)

- Valérie Rabault, présidente du groupe PS à l'Assemblée nationale: "Les Kurdes ont contribué, avec un grand courage, à l'éradication de Daesh aux côtés de la coalition internationale. Trump justifie leur abandon parce qu'ils ne nous auraient pas aidés pendant la 2nde guerre mondiale !? France et Europe doivent les protéger. Vite Emmanuel Macron." (Twitter)

- Valérie Pécresse, présidente de Libres! et de la région Ile-de-France: "Horrifiée de voir nos alliés Kurdes qui ont été si courageux dans la lutte contre l'Etat islamique, se retrouver seuls face à l'offensive turque. Notre devoir est de les protéger, nous devons tant de reconnaissance à leurs combattants." (Twitter)

- Xavier Bertrand, président de la région Hauts-France et ancien ministre: "Face à l'Etat Islamique, les Kurdes ont été au premier rang de cette guerre contre l'obscurantisme. Aujourd'hui, nous n'avons pas le droit de les abandonner." (Twitter)

- Jean-Christophe Lagarde, président de l'UDI: "L'agression turque en Syrie contre nos alliés Kurdes qui nous ont aidés face à Daesh est un crime, fruit de la dinguerie de Donald Trump. La France ne peut pas être complice de cet abandon impardonnable. Il faut aider les kurdes en imposant une zone d'exclusion aérienne!" (Twitter)

- Bruno Retailleau, président du groupe LR au Sénat: "Je condamne l'opération militaire turque qui vient de commencer contre les Kurdes au Nord de la Syrie. La France ne peut pas laisser mourir ces héros de la résistance contre le totalitarisme islamique sans ne rien faire. Il en va de notre honneur." (Twitter)

- Boris Vallaud, porte-parole du groupe PS à l'Assemblée: "Déshonneur du président US. Indignité du président Turc. Moment de cruelle vérité pour l'ONU. Les femmes et hommes qui ont été en 1ère ligne face à l'Etat Islamique vont-ils être livrés au massacre par l'alliance Trump-Erdogan? France et Europe ont le devoir de leur venir en aide." (Twitter)

- Luc Carvounas, député PS: "L'attitude irresponsable de Trump conduit Erdogan à une offensive sanglante contre les Kurdes. La France a raison de saisir le Conseil de sécurité, et rappelons nous qu'ils étaient en 1ère ligne contre Daesh. Il faut des sanctions européennes contre la Turquie." (Twitter)

- Valérie Boyer, députée LR: "N'abandonnons pas les Kurdes, ayons le courage de les soutenir comme ils nous ont soutenus lors du combat contre l'EI. Ils ont oeuvré pour la paix dans la région, aussi cette offensive turque est profondément choquante." (Twitter)

ggy/el/shu

Les informations ci-dessus de l'AFP n'engagent pas la responsabilité de l'Institut kurde de Paris.